Actualités :: Développement des collectivités territoriales : Le FPDCT échange avec les (...)

Le directeur général du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a rencontré, le jeudi 18 juillet 2019, le bureau de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). C’était pour échanger avec les maires afin de mieux les accompagner.

Depuis 2011, chaque année, l’ensemble des communes du Burkina Faso, à travers un droit de tirage, reçoivent une enveloppe financière de la part du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT). À l’occasion de la commémoration de la décennie de son existence, le FPDCT est allé dialoguer avec le bureau des maires.

Cette sortie se justifie, selon le directeur général Bruno Dipama, par la volonté de sa structure de se rapprocher des maires pour mieux connaître leurs besoins en vue d’améliorer et d’accroître son offre d’accompagnement technique et financier. Il a rappelé que « le FPDCT est un dispositif étatique. Il a pour mission de mobiliser les ressources pour appuyer financièrement et techniquement les collectivités territoriales de notre pays. Les collectivités les plus nombreuses sont les communes qui sont au nombre 351 ».

En dehors des tirages qui permettaient aux communes d’avoir des soutiens financiers pour leurs investissements, Il n’y avait jamais eu une rencontre entre le FPDCT et le bureau de l’AMBF. Selon Bruno Dipama, le développement véritable de notre pays doit partir par la base, et la base, ce sont les communes. « Le développement harmonieux, pas celui qui se fait en taches de léopard, doit partir sur la base de ce que les communes auront proposé comme modèle de développement », a-t-il justifié.

Le bureau de l’AMBF a salué l’initiative. Ce fut aussi l’occasion pour les maires d’adresser au responsable du FPDCT leurs préoccupations. Le président de l’AMBF, Armand Beouindé, a souligné que chaque année, ils reçoivent des documents qui leur donnent droit à des tirages d’un certain montant, en fonction d’un certain nombre de critères. Cela permet de faire des investissements. Cependant, souvent, ils rencontrent des problèmes énormes pour investir cet argent sur le terrain. Ils n’ont pas non plus de moyens de poser les préoccupations qui sont les leurs. L’installation de ce dialogue est donc la bienvenue, selon lui.

Dimitri Ouédraogo et Korotoumou DJILLA (stagiaire)
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