Actualités :: La Guinée dément catégoriquement les "allégations" du Burkina Faso

Le gouvernement guinéen a apporté samedi un "démenti catégorique" aux "allégations" du Burkina Faso, qui accuse la Guinée d’avoir abrité une "réunion secrète" à Conakry entre des ressortissants burkinabè, Guinéens, Ivoiriens et Mauritaniens pour "déstabiliser le régime de Blaise Compaoré".

"Ce sont des allégations dénuées de tout fondement", a déclaré à l’AFP le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Kiridi Bangoura, affirmant qu’"il n’y a jamais eu de réunion à Conakry et il n’y aura jamais de réunion de ce genre en Guinée pour déstabiliser qui que ce soit".

En revanche, "nous (Guinéens) avons été des victimes, mais, des victimes courageuses et très braves", a-t-il ajouté.

Vendredi, dans les colonnes du quotidien officiel burkinabè Sidwaya, le ministre burkinabè de la Sécurité Djibrill Bassolé a accusé la Guinée d’avoir abrité "courant septembre" à Conakry une "concertation" d’opposants burkinabè et des proches des présidents ivoirien et mauritanien pour mener "une opération de déstabilisation" contre le Burkina Faso.

Selon Sidwaya, citant une lettre de M. Bassolé à son homologue guinéen, "des investigations des services de la Sûreté de l’Etat" du Burkina, ont prouvé que Me Hermann Yaméogo, opposant au président burkinabè Blaise Compaoré, a "effectué deux visites à Conakry en mai et en septembre" et a été "reçu par le président de la République guinéenne à deux reprises".

"Au cours de son second séjour" Me Yaméogo "a eu une séance de travail sur une opération de déstabilisation du Burkina Faso" avec "des groupes d’individus qui ont en commun leur hostilité contre le Burkina Faso".

M. Bangoura a assuré à l’AFP que le "parcours historique de la Guinée plaide pour son souci de maintenir la paix sur son territoire, mais aussi à contribuer à la construction de la paix et de la stabilité chez ses voisins".

"Nous demandons aux autorités du Burkina Faso, de bien vouloir respecter les principes de fraternité qui caractérisent les relations entre les Etats africains", a-t-il conclu.

Selon le quotidien gouvernemental "Horoya", les "propos qui nous viennent de Ouagadougou ne méritent manifestement pas que l’on s’y attarde de trop", car, même "si c’était vrai, comment et pourquoi, une rencontre entre Guinéens, Mauritaniens et Ivoiriens, peut-elle déranger autant ?"

AFP

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