Actualités :: Le Premier ministre face à l’Assemblée nationale : La santé au centre des (...)

Le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli était le 23 mars 2006 face à la représentation nationale. C’était pour rendre compte de l’action gouvernementale aux Burkinabè, à travers l’Assemblée nationale, de la gestion des affaires publiques.

D’entrée de jeu pour son bilan de l’année 2005, le Premier ministre a abordé la situation sanitaire préoccupation que vit le Burkina et ce, à cause de la psychose de la grippe aviaire et des cas de méningite que connaissent certains de nos districts sanitaires.

Des préoccupations bien légitimes pour un gouvernement soucieux du bien-être des populations, qui constituent sa raison d’être car, que signifie un gouvernement sans ses gouvernés ? Il est donc de bon aloi que le gouvernement Yonli III se penche résolument sur les problèmes de santé que vivent les Burkinabé, afin que notre société se porte de mieux en mieux au fil des jours, des mois, des années.

C’est de son devoir de protéger tous les Burkinabé de toutes maladies, qu’elles aient pour noms grippe aviaire, méningite ou autres. Peut-on suivre le Premier ministre Yonli dans son affirmation que la grippe aviaire n’est pas au Burkina Faso et « qu’à l’heure actuelle, il s’agit toujours d’une menace, aucun cas de cette maladie n’étant encore détecté dans notre pays » ?

Assurément oui, et l’opinion publique doit lui accorder ce crédit, car rien ne nous permet aujourd’hui d’affirmer que le Burkina Faso est touché par cette maladie, quand bien-même, notre voisin le Niger, en est victime.

Le premier responsable du gouvernement burkinabé est catégorique ; la grippe aviaire n’a pas encore traversé nos frontières. Mieux, des dispositions idoines sont prises pour contrer une éventuelle épidémie de la grippe aviaire. « Des mesures énergiques ont été prises pour protéger notre pays contre l’introduction de la maladie et pour éradiquer tout foyer éventuel. J’en appelle à la vigilance et à l’esprit de responsabilité qui doivent animer chaque citoyen ». Voilà ce que révèle Son Excellence M. Paramanga Ernest Yonli aux députés, intéressés de savoir si des dispositions sont prises pour nous protéger de cette grippe aviaire.

Sous le coup de la menace, il est tout à fait normal de s’en inquiéter. Mais nos autorités peuvent-elles ou ont-elles le droit de nous cacher la vérité ? Nous n’y croyons pas. Autrement dit, de quoi aurait-il l’air, ce gouvernement dont la mission est de veiller jour et nuit à la santé de tous les citoyens burkinabè ! L’inquiétude peut donc être levée suite à l’intervention de Son Excellence face à nos élus.

Nous pouvons alors aller dans le même sens, il n’y a pas la grippe aviaire au Burkina. Toutefois la vigilance est de mise car tout peut arriver, vu le mode de transmission de cette maladie et vu les conditions dans lesquelles elle s’opère.

Quant à la méningite qui sévit dans notre pays depuis des années, rien d’étonnant que l’année 2006 ne fasse pas l’exception. La méningite a encore frappé. Des familles ont été endeuillées. Mais, le mal a été moins ressenti par rapport aux autres années. Meilleure organisation ou meilleure prise de conscience des autorités ? Toujours est-il que pour l’année en cours, et à en croire le Premier ministre, certains districts sanitaires de notre pays ont été touchés. Mais « la promptitude de notre réaction conformément au plan de riposte qui a été élaboré à cet effet a permis d’avoir des résultats rapides...la situation est sous contrôle ». Quoi de plus satisfaisant que d’entendre de telles affirmations, certainement vérifiables sur le terrain. Que dire aussi des efforts consentis par les autorités dans la lutte quotidienne contre le VIH/Sida. Si le taux de la séroprévalence du VIH/Sida a baissé dans notre pays, c’est certainement grâce à l’accès aux anti-rétroviraux (ARV). Le nombre des bénéficiaires de ces ARV ayant presque triplé, passant de 2617 patients en 2004 à 6 630 en 2005.

La détermination des autorités burkinabè à prendre à bras-le-corps les maladies qui nous assaillent, est le signe que tout est mis en œuvre pour le bien-être des Burkinabè. Et à ce titre, l’enveloppe financière allouée au secteur de la santé a augmenté de 10 milliards de nos francs en trois ans. Tous les citoyens doivent contribuer à l’atteinte de bons résultats en matière de santé pour que le Burkina prospère.

Jean Bernard ZONGO
Sidwaya

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