Actualités :: Situation politico-sécuritaire : Le Collectif “Devenons citoyens” (...)

Le 21 mars 2006, le Collectif « Devenons citoyens » (CDEC) a donné une conférence de presse à son siège, sis au secteur n°28 de Ouagadougou. Analyse de la question des municipales et de la sécurité nationale sont les deux points principaux qui ont animé cette rencontre.

Ces derniers mois, l’opinion publique a pu suivre la « crise juridico-politique » qui a secoué le paysage politique burkinabè relative aux reports des élections municipales. Bien que le climat soit apaisé avec la date consensuelle du 23 avril, le Collectif « Devenons citoyens » (CDEC) a tenu à donner son analyse de la situation à travers une conférence de presse le 21 mars dernier.

En effet, selon la coordonnatrice du CDEC, Mme Martine Yabré, la polémique autour des élections municipales a, une fois de plus, révélé « l’incapacité de la classe politique à s’élever au-dessus de ses divergences et à défendre les intérêts des populations ».

De l’analyse faite, le collectif retient que le « spectacle », qu’offre la classe politique aux citoyens, n’est pas de nature à renforcer et à garder la confiance. Toute chose qui pourrait être fatale au processus démocratique, au Burkina. Par conséquent, le CDEC en appelle au respect des règles du jeu démocratique, au dialogue et à la recherche de consensus en toutes situations. Ce qui, de l’avis de Mme Yabré, va éviter au pays de sombrer dans une crise de la citoyenneté, synonyme de régression de la conscience civique. Pour ce qui concerne l’insécurité de plus en plus grandissante au Burkina, le CDEC dit avoir mené des actions de lutte aux côtés des pouvoirs publics.

Aussi, note-t-il avec satisfaction la neutralisation de bandes de bandits, l’instauration d’une feuille de route dans les transports et la police de proximité. « Ces différentes stratégies dont nous avons pu étudier les mécanismes de mise en œuvre, les objectifs poursuivis ainsi que les avantages, représentent à nos yeux des alternatives capables de résoudre les problèmes récurrents tels la circulation transfrontalière et nationale des bandits de grand chemin, le trafic d’enfants, la sécurité des biens etc », a souligné la coordonnatrice. Sur ce point, le collectif a invité les acteurs du domaine des transports, la société civile, les partenaires au développement et l’Etat à plus d’efficacité pour permettre aux citoyens de vivre dans la quiétude.

P. Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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