Actualités :: Burkina Faso : Le CISC condamne les traitements inhumains infligés au sieur (...)

Dans un communiqué daté du 4 mars 2023, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) s’indigne devant les traitements infligés à Moussa Kafando dit ‘’Mogambo’’ par les groupes d’autodéfense Kogléweogo de Boulsa.

« Le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) assiste, depuis 48 heures, avec indignation et tristesse, à la diffusion sur les médias sociaux d’une vidéo, faisant cas de tortures, de traitements inhumains et dégradants infligés à monsieur Kafando Moussa, alias ‘’Mogambo’’.

Les auteurs de ces actes sont des membres de la milice Kogléweogo de Boulsa, présentés comme des éléments de Boureima Nadbanka, alias ‘’Namendé’’. Ils seraient venus de Boulsa pour enlever la victime, M. Kafando Moussa à Zorgho pour l’amener, les mains et les pieds liés, à Boulsa, leur base », rappelle le CISC.

Selon l’organisation de défense des droits humains dirigée par le Dr Daouda Diallo, « ces traitements inhumains infligés à Monsieur Kafando font suite à son intervention sur la dégradation de la situation sécuritaire qui serait liée à l’action des membres de la milice Kogléweogo de Boulsa, prétendument aux ordres de Boureima Nadbanka, alias ‘’Namendé’’. Ce dernier est en liberté provisoire, depuis le 4 février 2020, dans le cadre de la procédure judiciaire du massacre de Yirgou ».

Par conséquent, le CISC condamne avec fermeté ces actes criminels, contraires aux codes de la République, infligés à un citoyen, réaffirme son soutien indéfectible à la famille de Monsieur Kafando qui mérite respect et considération.

Le CISC invite également les autorités judiciaire et sécuritaire à interpeller les auteurs de ces actes, car la justice privée n’a pas de place dans un Etat de droit. Le CISC souhaite aussi l’implication du Président de la transition pour le recadrage de certains civils et milices armés, comptant en leur sein d’anciens bandits et de criminels non repentis.

Le CISC rappelle enfin que les comportements de certaines milices constituent, non seulement un facteur d’aggravation de la crise sécuritaire que traverse le pays, mais aussi et surtout un facteur d’exposition des populations civiles.

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