Actualités :: Gouvernance en Afrique de l’Ouest : Des jeunes de partis politiques (...)

La recrudescence des coups d’État en Afrique de l’Ouest francophone remet au goût du jour, la démocratie et, subséquemment, les processus électoraux. C’est au regard également de cette réalité que l’Institut pour la gouvernance et le développement (IGD) et la Fondation internationale du parti du centre suédois (CIS) ont décidé, du 13 au 15 décembre 2022 à Ouagadougou, de renforcer les capacités d’une cinquantaine de jeunes de partis politiques, issus de sept pays de l’Afrique de l’Ouest, sur la démocratie électorale.

L’activité s’inscrit dans la mise en œuvre (en Afrique occidentale) du programme de renforcement de capacités des jeunes issus des partis politiques (Program for young politicians in Africa, PYPA), porté par l’IGD et le CIS et financé par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI).

Outre les communications livrées par des spécialistes...

« La qualité des élections diffère d’un Etat à un autre. Dans les Etats sahéliens comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, en plus des pratiques de fraude et de corruption électorales, l’insécurité a contribué à rendre les processus électoraux très complexes. Au-delà des pratiques illégales et des contextes difficiles, on observe également une faible participation aux élections dans les Etats africains où les modes d’expression protestataires sont parfois privilégiés par les jeunes. Malgré ces difficultés, force est de reconnaître que les élections sont incontournables dans la consolidation démocratique. Il importe donc d’approfondir la réflexion pour contribuer à améliorer leur qualité et leur légitimité », explique le directeur de l’IGD, Pr Abdoul Karim Saïdou, justifiant ainsi la pertinence d’un tel colloque.

...les participants échangeront les bonnes pratiques en matière de processus électoraux.

Cette assise devra, après diagnostic de la crise de la démocratie électorale en Afrique, permettre d’identifier les solutions et bonnes pratiques pour relever les défis et de prendre une résolution aux fins de s’engager davantage pour défendre et promouvoir des élections libres, transparentes et équitables.

Les participants aborderont, de ce fait, les standards nationaux et internationaux en matière électorale et porteront également la réflexion sur les défis qui se posent aux processus électoraux en Afrique.

Pr Abdoul Karim Saïdou revient sur l’enjeu des aspects qui seront abordés au cours de ce colloque régional.

Et ce, à travers les communications sur « les règles de convergence constitutionnelle en matière électorale (UA, CEDEAO) », « les stratégies d’observation électorale internationale et domestique », « le rôle des femmes et des jeunes dans les processus électoraux », « la protection des droits humains en contexte électoral », « les élections en contexte de crise sécuritaire » ou encore, « les alternatives aux élections (tirage au sort, consensus, etc.) ».

De la promotion 2014 du PYPA, Mariam Koné de l’ADEMA/PASJ/ Mali (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice) salue la tenue de ce cadre, en ce sens qu’il permettra de donner davantage de rudiments pour poursuivre la dynamique de promotion des valeurs de démocratie sur le terrain. Elle se réjouit que la jeunesse malienne s’intéresse de plus en plus à la vie politique ; d’où sa requête aux aînés politiques d’accompagner les jeunes dans leur détermination à changer positivement les choses et à ainsi contribuer à l’ancrage du système démocratique.

« Nous sommes un pays qui a été fragilisé par des élections mal organisées », se remémore, pour sa part, Daouda Kouamé du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, parti au pouvoir), pour qui, il faut tout faire pour éviter les crises électorales.

La communication inaugurale a été livrée par le Pr Djibrina Ouédraogo (à gauche).

C’est pourquoi pense-t-il également que ce colloque permettra de partager les expériences et surtout d’apprendre des bonnes pratiques, en cette veille des municipales dans son pays.

Outre le Burkina, les participants viennent du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.

O.L
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