Actualités :: Capitulation de Me Hermann Yaméogo : Les vraies raisons d’un faux (...)

Au moment ou nous bouclions le journal, la nouvelle selon laquelle le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), Me Hermann Yaméogo n’est plus partant à la course pour le fauteuil présidentiel du 13 novembre prochain nous est parvenue.

Une décision qui n’a eu aucun effet sur la vie politique nationale, encore moins ne déteint pas sur le processus démocratique burkinabè. Mais une décision qui sonne comme un glas de déclin politique de l’homme lui-même et démoralise les militants de son parti.

Pourquoi une telle décision politiquement suicidaire ?

Les prétextes ne manquent pas pour justifier cet abandon, mais il y a la réalité implacable de l’image de Me Hermann Yaméogo qui se détériore inexorablement auprès des Burkinabè

A cela rien de surprenant, la raison officielle est de "ne jamais accepter la candidature de Blaise Compaoré" qu’il juge inconstitutionnelle. Et pourtant ce qui est manifestement vrai est que plusieurs faits et gestes de Me Hermann Yaméogo ont énormément contribué à effriter le capital de confiance des Burkinabè.

En effet, depuis son éviction à la tête de l’ADF/RDA en juin 2003, et la création de son parti l’UNDD en juillet de la même année, le parti est jusque-là à la recherche de sa représentativité sur le territoire national. A cela se greffe le fait que l’UNDD n’a pas encore un projet de société à présenter au peuple burkinabè et visiblement manque de ressources matérielles et financières pour aller en campagne.

En outre, toutes les inconduites de l’homme par rapport à la crise ivoirienne achèvent de lui coller une mauvaise côte au sein de la population.

Pour preuve, le sondage effectué par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) lui attribue des intentions de vote de 1,1%.

Au regard de toutes ces considérations qui lui prédisent une défaite cuisante, Me Hermann a préféré jeter l’éponge pour garder l’illusion d’être un opposant potentiel du président Blaise Compaoré.

En tout état de cause, ce retrait de candidature est un non événement dans l’histoire de la marche de la démocratie au Burkina Faso.

Théodore ZOUNGRANA

L’Hebdo

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