Les conflits armés, les atrocités effroyables et autres violences que subissent les populations sont de plus en plus fréquents. Et c’est au regard de cette situation que le comité interministériel des droits humains et du droit international, conformément à ses missions organise régulièrement des activités de formation, d’information et de sensibilisation à l’endroit des différentes couches socioprofessionnelles dont les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Ils sont au nombre de 30 à bénéficier de cette formation à Gaoua. Et cette initiative entre dans le cadre de la dynamique de la politique sectorielle « Justice et Droits humains 2018-2027 qui consacre son axe 2 à la promotion des droits humains et du droit international humanitaire. Au cours de cette formation les participants seront outillés sur les droits des personnes vulnérables, les mécanismes de protection et leur rôle dans la protection des personnes vulnérables en période de conflit armé et autres situations de violence, et ce, à travers six modules.

Ces dernières décennies d’autres types de guerres se sont développées appelées conflits armés ou guerre asymétrique qui se réalisent à l’intérieur des états. Une étude révèle que, environ quatre-vingt pour cent de la population civile est victime de cette guerre. « Elles subissent les conséquences parce qu’elles sont délibérément visées et surtout les personnes vulnérables que sont les femmes (viols, exploitations sexuelles), les enfants, les déplacés et les refugiés qui sont des personnes à protéger. Et pour y parvenir nos FDS doivent être outillés sur les droits de ces personnes afin de les protéger de la meilleur manière » précise la ministre des doits humains et de la promotion civique Madiara Ouattara.

Cette première session de formation s’est tenue dans trois régions militaires à savoir Fada N’Gourma, Kaya et Gaoua.

Boubacar TARNAGUIDA
Lefaso.net