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Tour du Faso : Le top de départ dans 40 jours

Publié le vendredi 16 septembre 2005 à 08h57min

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Les organisateurs du Tour du Faso ont animé une conférence de presse le 15 septembre dernier au CACS (Centre d’accueil, de conférence et de séminaire) à Ouagadougou. Cette troisième rencontre du genre visait à faire le point définitif de ladite compétition qui démarre le 26 octobre prochain.

La 19è édition du Tour du Faso démarre dans exactement 40 jours. L’ASO a bien voulu apporter les dernières précisions concernant l’organisation de la manifestation. C’est la troisième et dernière rencontre du genre après celles de mars et de mai avec la presse. C’est le directeur général du Tour, Jean Claude Hérault qui a bien voulu faire le point.

Dix huit équipes prendront le top de départ du 19e Tour du Faso qui aura lieu du 26 octobre au 4 novembre 2005. Dans le souci de favoriser les équipes africaines, selon le directeur général, elles seront au nombre de onze. Il s’agit de trois équipes burkinabè, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, l’Angola, le Cameroun, le Gabon, le Niger et une équipe mixte Bénin-Togo.

Les sept équipes appelées ’’reste du monde’’ sont composées de la Suisse et du Japon pour une première participation. La Belgique, l’Essonne, Bretagne Team Côte des légendes, Cantal et Franc’or. Toutes françaises seront elles aussi présentes. Les équipes en lice, a tenu à préciser le bureau d’organisation, sont d’un niveau dit de ’’l’élite un, deux ou trois’’. En somme, les équipes en compétition ont un niveau dit ’’national’’. Abdoul Wahab Sawadogo, le détenteur du maillot jaune de l’édition passée quant-à lui, n’entend pas se laisser faire par tous ces cyclistes venus d’horizon divers pour le défier. Il a séjourné pendant quatre mois dans l’Hexagone plus précisément en Bretagne où il a suivi un stage. Il est même monté en niveau national, a souligné le directeur général du Tour.

Le 19e Tour du Faso est long de 1 384 km, dont 11 étapes. Le top de départ sera donné à Kokologho. Des innovations ont été apportées à cette édition.

Des villages de départ seront mis sur pied a une heure des départs d’étape. Ces lieux serviront de cadre où les journalistes pourront discuter avec les coureurs et les organisateurs afin de s’enquérir de la santé des cyclistes avant le départ de chaque étape.

Bobo-Dioulasso absente

Le Tour du Faso ne passera pas dans la région de l’Ouest notamment à Bobo-Dioulasso, pourtant habituée à accueillir la manifestation.

Cette mesure est venue du nouveau ministre des Sports et des Loisirs, Mory Jean-Pierre Palm. Selon celui-ci, les populations de l’Ouest ne verront pas le Tour, cette année tout simplement à cause de l’état des routes et rien d’autre.

D’ailleurs poursuit-il, les villes de l’Ouest, elles-mêmes, ne souhaiteraient pas que les cyclismes mettent leur vie en danger. Mais ce n’est que partie remise, ajoutera-t-il.

Au cours de cette conférence de presse, il a été question du Tour du Faso qui a lieu en pleine campagne électorale. Le président de la Fédération burkinabè de cyclisme et co-directeur général du Tour du Faso Adama Diallo, a tenu à préciser que le Tour n’a rien à voir avec l’élection présidentielle. La caravane du Tour du Faso reste un lieu de sport et les animations seront d’ordre culturel et non politique. Le directeur de la commission animation, Francis Ducreux a profité de l’occasion pour donner le nom de certains artistes qui égayeront les villes traversées.

On peut citer entre autres, Agrolove, Djata, Fasokombat, Génération 2000 et Amed Simani. Les produits locaux des villes visitées seront quant à eux présentés aux touristes et à la presse internationale, question de faire leur promotion. Le Comité national olympique des sports burkinabè (CNOSB), a initié un prix d’un million de francs CFA pour compter de cette année. Il veut selon le président dudit comité, encourager les cyclistes.

Le Tour du Faso gagne en notoriété au fil des années. Si le Brésil qui souhaitait participer, n’a pas eu la chance, le Japon, en revanche, sera la grande inconnue asiatique. Au vu de cet engouement, le ministre Jean Pierre Palm dira que le Tour du Faso est un patrimoine, un spectacle grandiose à la fois culturel, touristique et économique dont le Burkina Faso doit s’en réjouir.

C’est d’ailleurs lui qui donnera le mot de la fin de la conférence de presse. Il a demandé aux organisateurs, aux sponsors et à tous les autres maillons de la chaîne à se donner la main afin d’accompagner les cyclistes et de faire de la 19e édition, une réussite.

Hamadou TOURE
Sidwaya

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