Présenter le programme de recherches aux acteurs de la société civile, identifier les besoins en informations scientifiques des acteurs, définir les formats de présentation des différents documents à élaborer, discuter de l’implication des différentes structures dans la mise en œuvre du programme de recherche, tels sont les objectifs poursuivis à travers l’atelier organisé par l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) au profit d’une trentaine d’acteurs de la société civile.

Prononçant le discours d’ouverture, le directeur de l’ISSP, Dr Abdramane Soura, a remercié le partenaire technique et financier du programme, notamment l’Union européenne, et rassuré leur partenaire de leur engagement à exécuter le travail conformément aux termes sur lesquels ils se sont entendus.

Dr Soura a par ailleurs saisi l’occasion de la présente rencontre pour exprimer sa reconnaissance à l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) qui est un partenaire scientifique dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme. « Même si l’ISSP tient la position de lead du projet, il faut reconnaître que c’est un consortium constitué de l’ISSP et de l’IPERMIC qui a permis d’avoir le financement », a-t-il précisé en conclusion.

Bilampao Gnoumou Thiombiano a décliné l’objectif du programme qui est « d’améliorer l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sociales en mettant à la disposition des acteurs les connaissances scientifiques nécessaires, les données probantes et en les aidant aussi à mieux maîtriser le processus d’élaboration, d’évaluation et de suivi des politiques sociales au Burkina Faso ».

Démarré en mai 2018, le présent programme de recherche s’étale sur 36 mois. Selon la coordonnatrice, il cible principalement les acteurs de l’administration publique, notamment les ministères en charge de l’Education, de la Santé, de l’Economie et de la Femme ; les organisations de la société civile et les parlementaires sur les questions de population.

Au cours de l’atelier, les premiers résultats du programme ont été présentés aux participants. Il s’agit notamment de la production d’un répertoire de documents scientifiques pertinents. En plus du recensement des enquêtes nationales de grande envergure, on note également l’atelier à l’intention des acteurs de l’administration publique tenu le 8 novembre dernier pour identifier leurs besoins. « Nous allons poursuivre après cela avec l’élaboration des documents dans les formats utiles aux acteurs, ce qu’ils auront identifié », a confié la coordonnatrice du programme.

A terme, les résultats du programme doivent donner aux acteurs des compétences techniques nécessaires pour l’utilisation efficace des données probantes en vue de la conception et la mise en œuvre d’actions sociales.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net