Pour le président du Comité d’organisation et l’entraîneur des Princesses du Burkina que nous avons rencontrés, les choses semblent au beau fixe pour le top de départ. Même si on ne dispose pas de la totalité du budget (20 millions) pour l’heure, au niveau du comité d’organisation, chez les joueuses bien qu’on dénombre des cas de blessées, on demeure confiant quant au succès de l’événement.

Pour sa cinquième (5e) édition, le Tournoi des cinq (5) nations reçoit cette année les équipes féminines championnes du Mali (AS Mande), du Togo (Ligue FC), de la Côte d’Ivoire (Juventus) et du Burkina Faso (Princesses). Pendant huit (8) jours ces championnes rivaliseront d’ardeur pour désigner qui des quatre (4) prétendantes s’adjugera le trophée jalousement détenu par la Juventus, vainqueur de l’édition dernière. A 72 heures de l’événement, soit le mercredi 24 août 2005, nous avons rencontré pour vous le président du Comité d’organisation et l’entraîneur des Princesses, représentantes du Burkina Faso.

Pour Souleymane Soulama le « chairman » de l’organisation, le budget de la cinquième (5e) édition du Tournoi des cinq nations s’élèverait à 20 millions de F CFA. Le mercredi 24, il confiait ne disposer que de la moitié de ce budget mais reste tout de même confiant quant à son bouclage.

« Je pense que les sponsors, qui se sont annoncés, pourront verser le reliquat pour que nous puissions organiser le tournoi dans de bonnes conditions », avance-t-il. Le volet relatif à l’hébergement, tout est fin prêt, à en croire M. Soulama : « Tout est déjà ok. Nous avons même réglé la totalité des frais d’hébergement. Les joueuses seront à la mission chinoise sise à côté du stade du 4-Août ». Pour ce qui est des matchs, c’est le stade municipal qui a été retenu pour abriter l’ensemble des huit (8) matchs. Le tournoi se déroulera sous forme de championnat en aller simple et le public pourra suivre deux matchs par jour les 27,29 et 31 août à partir de 16 heures. Les matchs de classement et de la finale étant prévus pour les 2 et 4 septembre 2005.

A côté de leur site d’hébergement, les filles disposeront du terrain de l’USFA pour les entraînements. Mais comme dans toute organisation, M. Soulama avoue rencontrer quelques difficultés parmi lesquelles le bouclage du budget. « Les sponsors sont d’accord au plan théorique de nous soutenir mais pratiquement nous sommes à trois (3) jours et tous les chèques ne sont pas rentrés. Jusque- là nous n’avons que deux ou trois qui ont réagi. Ce n’est pas si grave et nous espérons d’ici vendredi (NDLR : aujourd’hui) que tout rentrera dans l’ordre ».

Les Princesses fin prêtes

Selon le coach Zèba, son équipe est bien au point pour la compétition tant au plan technique que physique. Il signale cependant des cas de blessées au sein de l’effectif dont certaines sont déjà de retour.

Il s’agit notamment de Kadiatou Traoré, la « buteuse maison » de la formation et de Esther Coulibaly. M. Zèba espère dès le début de la compétition, disposer de l’ensemble de son effectif. L’équipe des Princesses entend faire des merveilles à cette compétition. Pour cela, elle a renforcé son effectif par des recrutements. Voilà un mois également que l’équipe est mise au vert à l’INJESP où elle travaille d’arrache- pied pour atteindre son but.

Le souhait du coach Zèba est qu’au delà du trophée du Tournoi des cinq nations qu’il entend remporter, le Burkina Faso s’engage également à la CAN féminine.

Dès le mercredi 24 août dernier, les Princesses étaient allées prendre la mesure des lieux où se déroulera le tournoi. Pour la circonstance, elles ont fait appel à l’équipe féminine de l’USO pour un match amical. Une partie qu’elles ont largement dominée avec des buts à la pelle.

Léopold YE

Sidwaya