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Entamé depuis le 17 août, le tournoi de football aux Jeux Africains 2019 est déjà à sa deuxième journée. Les équipes du groupe B se produisent ce mercredi. En effet, un match va attirer l’attention. C’est le derby ouest-africain entre le Ghana et le Sénégal.
Tenu en échec (0-0) par le Mali lors de la 1ère journée, l’équipe sénégalaise doit gagner pour se relancer. Après sa victoire inaugurale face au Burundi, un autre succès qualifie les jeunes ghanéens pour le dernier carré.
Dans la poule A, les matches ont permis au Nigéria et au Burkina Faso de prendre de bonnes options pour les demi-finales. En effet, le Nigéria a battu l’Afrique du sud par le score de 2 à 1.
Pour leur 2eme sortie dans la compétition, les garçons d’Oscar Barro étaient opposés aux Lions de l’Atlas. Le pays hôte qui avait gagné par forfait en match d’ouverture avait à cœur de se mettre à l’abri devant son public.
Pour les Etalons, ce second match devait permettre d’afficher leur ambition d’ aller loin dans la compétition. Remportant cette opposition face au pays organisateur avec les buts d’Ibrahim Ouattara (37è) et d’Illiassé Dianda (59è), les Etalons prennent ainsi la tête du groupe A devant le Nigéria avant leur dernier match contre l’Afrique du Sud.
Du côté des dames, les Algériennes ont battu leur voisine du Mali (1-0), grâce à un but de Ferial Daoui au stade Boubker Aamar de Rabat. Les Fennecs se relancent après leur défaite contre le Maroc en 1ère journée et reviennent à égalité avec leur adversaire du jour, vainqueur par forfait sur la Guinée Equatoriale.
Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net
Résultats 2ème journée (Hommes)
Poule A (20aout 2019)
Burkina Faso –Maroc 2-0
Afrique du Sud –Nigéria 2-1
Classement Poule A
1- Burkina-Faso 4 points +2
2- Nigéria 4 points +1
3- Maroc 3 points -1
4- Afrique du Sud 0 point -2
Poule B (21 août 2019)
Mali – Burundi
Ghana – Sénégal
Résultats 2ème journée (Dames)
Groupe A (20 aout)
Algérie- Mali 1-0
Maroc- Guinée Equatoriale ( Maroc vainqueur par forfait)
Groupe B (21aout)
Zambie –Afrique du Sud
Nigéria-Cameroun
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Vos commentaires
1. Le 21 août 2019 à 15:26, par ah oui En réponse à : 12ème jeux africains / Football : Les Étalons prennent la tête du groupe A
felicitation aux étalon le meilleure va venir,surtout courage poiur la suite !!!
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2. Le 21 août 2019 à 23:24, par Sokoundo Issa En réponse à : 12ème jeux africains / Football : Les Étalons prennent la tête du groupe A
Félicitations les freres !!! Inchalaaa vous allez rentrer au Faso avec la coupe !! Courage
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3. Le 22 août 2019 à 10:34, par Le réaliste En réponse à : 12ème jeux africains / Football : Les Étalons prennent la tête du groupe A
Il faudra travailler en évitant tout calcul comme l’a fait l’équipe sénior pendant les phases éliminatoires de la CAN passée pour se retrouver out. Il ne faut jamais laisser son sort lié à une autre équipe en football, mais toujours compter soit même. Courage car le prochain adversaire s’appelle Nigéria visiblement au top aussi. Bye
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4. Le 22 août 2019 à 11:44, par Sacksida En réponse à : 12ème jeux africains / Football : Les Étalons prennent la tête du groupe A
Si nos jeunes Etalons continuent de travailler dans la discipline et la rigueur dans tous les compartiments de jeux et dans l’occupation rationnelle des espaces du terrain, il pourraient gagner la demi-finale demain devant les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud. Ainsi, en Finale ce serait alors une autre paire de manche. Courage et Salut.
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5. Le 22 août 2019 à 11:57, par Kôrô Yamyélé En réponse à : 12ème jeux africains / Football : Les Étalons prennent la tête du groupe A
La première fois que l’on annonce la mort de Pierre Ndaye Mulamba. En 1998, une minute de silence avait été observée durant la Coupe d’Afrique des Nations au Burkina Faso ici (CAN 98). Une rumeur avait fait du meilleur buteur de l’édition 1974 la victime d’un accident dans une mine de diamants en Angola. Mais quatre ans plus tôt déjà, des passants avaient retrouvé son corps près d’un pont à Kinshasa. Inconscient mais vivant. La veille, l’ancien footballeur avait été appréhendé à son domicile par les soldats de Mobutu. Ceux-ci avaient tiré sur son fils qui décèdera quelques jours plus tard, avant de le prendre lui-même pour cible. Persuadés de l’avoir tué, les assaillants se débarrassèrent de son corps en le jetant près du pont. Lorsqu’on le retrouva le lendemain matin, il fut conduit à l’hôpital, où un médecin lui permit de quitter discrètement le pays pour aller se faire soigner en Afrique du Sud. Plus récemment, son décès a été annoncé par la presse congolaise en juin 2017. À tort, là encore. La mort avait plusieurs fois donné rendez-vous à Pierre Ndaye Mulamba mais il l’avait esquivée comme il esquivait les défenseurs du temps de sa grandeur. Et il dit très souvent : "La mort m’attendra". Une réplique devenue le titre d’un livre que lui a consacré Claire Raynaud en 2010, alors que le Mondial se rendait en Afrique du Sud, là où il vivait, ou plutôt survivait, comme gardien de parking au Cap.
Blessé, humilié, endeuillé par la mort de son fils puis de sa femme quelques années plus tard, l’ancienne idole survivra en Afrique du Sud comme gardien de parking dans les townships du Cap. Il reviendra ensuite vivre à Kinshasa, malade, affaibli, pauvre, mais réhabilité, honoré et décoré en tant que héros du football africain. Il retourne en Afrique du Sud en septembre 2018 pour être à nouveau soigné. Le 26 janvier 2019, on annonce la mort de Pierre Ndaye Mulamba, à l’âge de 70 ans. Aucun démenti n’a été publié depuis.
Il y a bien des anecdotes sur ce joueur :
Pierre Mulamba est surnommé Mutumbula depuis son enfance où il s’était déguisé en Léopard et avait terrorisé tout son quartier. Mutumbula était à l’époque un malfaiteur nocturne notoire.
En février 1998, il est déclaré officiellement mort dans une carrière de diamants en Angola par le gouvernement de Laurent-Désiré Kabila qui est sans nouvelle de lui. Le footballeur n’y a pourtant jamais mis les pieds et l’information sera démentie quatre jours plus tard par un journaliste sud-africain (voir dans l’Équipe Magazine n°1229 du 14/01/2006,page 36).
— Kazadi : Son nom est Mwamba Kazadi, surnommé le ‘’Zaïrois volant’’. La formation du Congo des années 1960-1970, lauréate de la CAN 1968 et 1974, impressionnait par la qualité de ses joueurs, notamment l’excellent portier Mwamba Kazadi, plus connu sous le nom de ‘’Zaïrois volant’’. Ballon d’or africain 1973, Kazadi a été désigné par l’Association des journalistes sportifs de son pays ‘’Athlète congolais du siècle’’ en 2000, quatre ans après sa disparition prématurée en octobre 1996, à l’âge de 49 ans. Sa participation en coupe du monde en RFA a été un fiasco pour le Zaïre notamment face à l’Écosse et le revers de 9-0 essuyé. Le gardien Kazadi, vainqueur de la CAN en 1968 et 1974, mourra, sans-le-sou, en 1996. Il finira par vivre en France avant de décéder en 1997, année de départ en exil de Mobutu du Zaïre.
Ces joueurs, à eux seuls sur le terrain, ils se passaient la balle jusqu’au but. Et on enetendait le specker du match qui ne disait que leurs noms ‘’Kakako ! Lobilo ! Ndaye ! Kakoko ! Ndaye…Ndaye…Ndaye ! Buuuuttt !!!!’’.
NOTE D’INFO : Il y avait ici un jeune burkinabè du nom de Traoré Mamadou. C’était un excellent gardien de but. Il a fait ses premiers pas au Lycée Municipal de Banfora en son temps. On l’avait surnommé Kazadi tellement le jeune était excellent. Et à chaque fin de matchs, il était porté sur les bras et même par des filles du Collège Ste-Thérése de Banfora jusque dans on dortoir aux cris de Kazadi ! Kazadi !, que certains ont modifié en ‘’Kassadadi ! Kassakadi ! Kassakadi !!’’ qui veut en dioula que ‘’Ça sent bon ! ’Ça sent bon ! Ça sent bon !’’. Voilà un jeune héros du football burkinabè qui gardait les buts à la place de DIARRA Sidiki dans les Sillures de Bobo-Dioulasso, et DIARRA SIDIKI commençait à être mis à l’écart en son temps. Ce jeune Mamadou était venu au Lycée Municipal de Bobo-Dioulasso pour continuer en seconde. On l’avait donné plusieurs surnoms : ‘’Kazadi’’, ou ‘’Ressort’’ ou encore ‘’Waraba-dachi’’ comme ‘’Moustache de lion’’ et certains disaient ‘’Chat noir’’. J’aimais bien profondément ce jeune qui habitait à Banfora chez le ‘’Vieux Lalé’’ tout près du ‘’Gnantin Bar’’’ au quartier ‘’Gouin-Kin’’. Et savez-vous ? En face de cette cour où il logeait, habitait un certain Soulama Guidama, un grand footballeur lui aussi ! Ce jeune Madou est mort dans l’anonymat dans un accident de train ‘’La Gazelle’’ en Côte-d’Ivoire en partance pour Abidjan pour les vacances ! Et point, son ascension fulgurante prit fin au même moment que sa vie ! Paix à son âme !
Par Kôrô Yamyélé
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