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Education des filles et des femmes :Le CIEFFA, un pôle d’excellence

Publié le mercredi 31 décembre 2003 à 12h30min

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Le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA) est un nouvel espoir pour le relèvement du taux d’alphabétisation au Burkina. Aussi, les filles et les femmes, sans exception, sont toutes appelées à s’intéresser voire même à soutenir le centre. Car l’éducation est la base de tout, le moyen privilégié de se prendre en charge, de devenir autonome et d’évoluer vers le mieux-être.

Situé juste à côté de la Commission nationale pour l’UNESCO qui est un de ses principaux partenaires, le CIEFFA est actuellement dans sa phase de mise en place. Avec un siège provisoire, pour le moment et un personnel réduit, le CIEFFA se bat pour la construction d’un siège définitif et le renforcement du personnel. Le CIEFFA dispose également d’un centre multimédia pour que les femmes puissent maîtriser l’outil informatique.

Les missions du CIEFFA

Le CIEFFA a pour mission, de coordonner les actions en faveur de la promotion de l’éducation des filles et des femmes. De même, il œuvre à promouvoir l’intégration de l’approche genre dans les politiques et programmes de développement. Et à renforcer les capacités opérationnelles des différents pays en matière d’éducation des filles et des femmes. Le CIEFFA a également pour missions, de mettre en place un réseau d’informations et d’échanges sur l’éducation des filles et des femmes ; tout en développant un plaidoyer et un partenariat pluriel et fécond en faveur de la promotion de l’éducation des filles et des femmes.

Dans cette perspective, le CIEFFA s’est fixé comme objectif, d’améliorer l’accès des filles à une éducation de base formelle et non formelle de qualité, garantir leur maintien dans les structures d’éducation et de formation et assurer leur suivi. Il s’agit de garantir une éducation de base non formelle de qualité et une formation valorisante pour la femme, en particulier dans les zones défavorisées.

Le CIEFFA compte aussi promouvoir l’accès des filles aux enseignements secondaire et supérieur, favoriser leur maintien et leur réussite dans ces ordres d’enseignement. Le CIEFFA veut en outre, promouvoir l’accès des filles et des femmes à la culture, à la science, à la formation professionnelle et technique, à la technologie et aux carrières scientifiques ; et créer un environnement propice à la participation des femmes au développement. Le CIEFFA entend ainsi promouvoir une pleine responsabilisation et une participation effective des femmes aux décisions communautaires, nationales, régionales et internationales. Enfin, le CIEFFA se charge de mettre les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de l’éducation pour tous. Mais, comment est né le CIEFFA.

L’origine du CIEFFA

En novembre 1999, la trentième (30e) session de la Conférence générale de l’UNESCO approuve le projet de création du CIEFFA. Le projet de la création du centre s’inscrit notamment dans le suivi de la conférence panafricaine sur l’éducation des filles tenue à Ouagadougou en 1993. Dans cette logique, en juillet 2000, une réunion internationale d’experts met au point les documents fondamentaux ainsi que le programme initial d’action du centre. De ce fait, en janvier 2001, le Burkina Faso, pays hôte, met en place une équipe de coordination, en application des recommandations de la réunion des experts. En juillet 2001, le Burkina met à la disposition du centre, un siège provisoire.

Les réalisations du CIEFFA

Le CIEFFA a créé un site Internet, organisé un concours pour le logo du CIEFFA, organisé une conférence de presse, commandité des études par pays et fait l’inventaire des expériences novatrices. A cela s’ajoute la publication d’un journal "CIEFFA News", les plaquettes et dépliants etc, élaboré des programmes d’action à court et long terme. Mais pour aller de l’avant, la directrice du CIEFFA, Mme A. Elisabeth Ouédraogo/Bancé estime qu’il faut vraiment l’appui financier et matériel et moral des partenaires. A l’endroit des différents partenaires de l’éducation, elle leur demande de soutenir l’action du gouvernement burkinabè.

Aimée Florentine KABORE (Kaborette@yahoo.fr )
Sidwaya

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