Ecole nationale des travaux publics : 72 heures sous le signe de l’excellence
Les 72 heures de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) ont débuté ce 27 juin 2019 dans les locaux de l’établissement, à Ouagadougou. En plus des activités récréatives, ces journées sont également un cadre d’échange en vue d’une insertion professionnelle des élèves et étudiants.
Élèves et étudiants des différentes filières du génie civil à l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) communient avec leurs devanciers des travaux publics au cours des 72 heures du technicien, édition 2019. L’ouverture des journées a été marquée par des allocutions des différents responsables du ministère des Infrastructures et des prestations d’artistes.
Le bureau des élèves et étudiants de l’établissement place la présente édition sous le signe de l’excellence. En effet, au-delà de l’aspect technique de la formation, ces activités sont une occasion de rencontrer les professionnels du domaine, de les côtoyer et de connaitre leurs parcours, de cheminer sur leurs pas. Pour cela, ces trois jours seront ponctués d’échanges et de partage d’expérience avec les ainés. Il est également prévu des conférences en relation avec le domaine d’étude des étudiants et des activités socioculturelles, a expliqué Amado Sawadogo, président du bureau des élèves et étudiants de l’ENTP.
- Amado Sawadogo, délégué général des élèves et étudiants de l’ENTP
Des difficultés subsistent…
Dans la foulée, Amado Sawadogo a égrené quelques difficultés auxquelles, ils font face. Il s’agit notamment de la vétusté des bâtiments et surtout de difficultés d’ordre matériel. « Certains engins de travaux publics sont en panne depuis quelque temps », a confié le délégué général. Avant d’ajouter que si ces engins étaient fonctionnels, ils pourraient contribuer à l’amélioration de la qualité de leur formation. Néanmoins, il considère que ces problèmes doivent être résolus de manière structurelle et non au cas par cas.
- Ousmane Nacoulma, co-parrain des 72 heures
Saisissant l’occasion, le co-parrain a quant à lui renouvelé des conseils à l’endroit de ses filleuls, en les invitant à exécuter leurs missions avec dévouement. Pour Ousmane Nacoulma, directeur général du Centre africain d’étude et de maitrise (CAEM), « c’est bien d’être diplômé mais le plus important c’est l’homme lui-même, son intégrité, son honnêteté et son professionnalisme ».
Mariam Ouédraogo
Lefaso.net