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Conseil des frontières : C’est parti pour la première session ordinaire de 2019

Publié le mardi 28 mai 2019 à 12h05min

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Conseil des frontières : C’est parti pour la première session ordinaire de 2019

Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a ouvert, ce mardi 28 mai à Ouagadougou, la première session ordinaire de l’année 2019 du Conseil des frontières. Cette rencontre, présidée par le chef du gouvernement, a pour objectif de définir les orientations au titre de l’année 2019 et de formuler des recommandations.

Aujourd’hui, les pays du monde entier font face à la montée fulgurante du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et des trafics de tous genres. Le Burkina Faso n’est pas en reste. Pour atténuer ces maux, des actions fortes doivent d’être posées. Ainsi, le gouvernement burkinabè a adopté, en 2015, des référentiels de gestion de ses frontières. En vue de faire le bilan de ces actions, la première session ordinaire du Conseil des frontières de l’année 2019 s’est ouverte ce mardi 28 mai 2019.

Pour le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo, cette rencontre a pour objectif de définir les orientations au titre de l’année 2019 et de formuler des recommandations. La secrétaire permanente de la Commission des frontières, Léontine Zagré, a, quant à elle, souligné qu’au niveau de la matérialisation des frontières, les différentes commissions ont pu être mises en place.

Avec l’Institut géographique du Burkina et des autres pays, ils ont établi les coordonnées des points de frontières. C’est sur la base de ces coordonnées donc que les travaux de construction des bornes débuteront. La secrétaire permanente s’est réjouie car au titre de l’année 2019, des allocations budgétaires conséquentes ont permis de mener à bien certains dossiers.

Le Premier ministre Christophe Dabiré, président du Conseil des frontières, a rappelé qu’au regard de l’actualité nationale, la présente session s’imposait comme une nécessité. Pour lui, elle donne l’occasion de dresser l’état des lieux de la gestion des frontières du Burkina Faso, à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale.

C’est aussi l’occasion d’identifier les contraintes et les difficultés majeures, de proposer des solutions adéquates et de dégager des perspectives pour la suite du processus. C’est pourquoi il a invité les participants à une écoute attentive et à une participation active, pour qu’au sortir de la session, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour une meilleure gestion de nos frontières.

Le Burkina Faso partage, avec six pays, 3 615 kilomètres de frontière. À certains endroits, il n’y a aucun objet matériel de délimitation. Ce qui est quelquefois source de conflits.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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