Convention relative aux droits de l’enfant : Le Burkina Faso prépare ses 5e et 6e rapports
LEFASO.NET | Justine Bonkoungou
Ce jeudi 20 décembre 2018 se tient à Ouagadougou l’atelier national de validation des 5e et 6e rapports du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant et ses deux protocoles facultatifs. Un atelier organisé par le Conseil national pour l’enfance avec le soutien financier de l’UNICEF.
Le Burkina Faso a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et à ses deux protocoles facultatifs portant l’un sur l’implication des enfants dans les conflits armés et l’autre sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants en 1990.
Dans le but de suivre et évaluer la mise en œuvre de leurs engagements, chaque Etat est tenu de soumettre chaque cinq ans au Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, un rapport périodique de suivi de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant. Un exercice auquel le Burkina Faso s’est toujours soumis, malgré les difficultés.
Ainsi pour l’année 2019, le pays doit présenter les 5e et 6e rapports cumulés en un seul document prenant en compte les deux protocoles facultatifs tel que recommandé par le Comité des droits de l’enfant.
Dans cette optique donc, un projet de rapport a été rédigé et soumis à une pré-validation en octobre 2018. C’est à la suite de cette pré-validation que se tient le présent atelier de validation au cours duquel, les participants devront examiner et valider le projet de rapport. Il s’agira plus spécifiquement de recueillir les amendements de forme et de fond, de compléter les informations manquantes et de formuler des suggestions et recommandations.
Une fois validé, le projet de rapport sera transmis au Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) pour examen. Puis une fois validé par le CIMDH, le projet de rapport sera transmis au Conseil des ministres pour examen et adoption.
C’est à l’issue de tout ce processus que le rapport final sera transmis au Comité des droits de l’enfant.
Les droits de l’enfant, une priorité pour le Burkina Faso
En ratifiant la Convention relatives aux droits de l’enfant et ses deux protocoles facultatifs, le Burkina Faso s’est engagé à développer des stratégies appropriées pour assurer la protection de l’enfant contre toutes les formes de violences et d’atteintes à son intégrité physique, psychologique et morale.
Des engagements que le pays s’efforce de respecter, même s’il existe encore des difficultés. « Beaucoup de mesures tendant à la promotion et à la protection des droits des enfants sont pris par notre pays, même s’il faut reconnaitre que beaucoup d’efforts restent à faire en termes de scolarisation, de la traite des enfants. Mais je pense que le gouvernement en est conscient et des mesures d’urgence sont prises pour en venir à bout. », a laissé entendre Seydou Soulama, conseiller technique de la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille.
Justine Bonkoungou
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