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60e anniversaire du Conseil de l’entente : Des activités culturelles et sportives au programme de la célébration

Publié le mercredi 24 octobre 2018 à 23h45min

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60e anniversaire du Conseil de l’entente : Des activités culturelles et sportives au programme de la célébration

Organisation sous-régionale de coopération et d’intégration, le Conseil de l’entente regroupe cinq pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. En mai 2019, il va fêter son 60e anniversaire. Au programme, il y aura des activités culturelles et sportives. Pour mieux préparer le terrain, une mission conduite par Oulai Tosséa Claude, Expert chez ProEvent.Com, a séjourné à Ouagadougou, pour discuter de l’événement avec les autorités burkinabè. Avant de reprendre l’avion pour le Niger, il nous a accordé une interview relativement à cet évènement qui s’annonce grandiose. C’était ce mercredi 24 octobre 2018.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous situer sur l’objet de votre séjour au Burkina ?

Oulai Tosséa Claude (O.T.C.) : Nous sommes au Burkina pour mener une étude. C’est dans le but de recueillir des donnés pour permettre au Conseil de l’entente de concevoir et d’organiser une activité culturelle et sportive. Cela permettra à tous les pays du Conseil de l’entente de se retrouver pour échanger, consolider l’intégration. Le Conseil de l’entente nous a envoyé en mission pour prendre les avis sur le terrain des différents pays.
C’est pour que cette activité intéresse les différentes populations. Il faut que cela soit inclusif. Depuis que nous sommes là, nous avons rencontré différentes personnalités, différents techniciens, le directeur des sports, le directeur du patrimoine culturel, le directeur de l’intégration.

Lefaso.net : Vous avez rencontré toutes ces personnes. Quelles ont été leurs appréciations ?

O.T.C. : D’emblée, c’était des appréciations positives de part et d’autre. Chacun a plus ou moins apprécié l’initiative. Il était temps que les membres se mettent ensemble pour organiser quelque chose de manière grandiose. C’est vrai que le Conseil finance les activités de manière sectorielle dans les différents pays, mais cette fois-ci, c’est une activité qui va réunir les différents pays membres.
Les autorités n’ont fait qu’apprécier parce que la célébration met la jeunesse en activité, de manière saine. Quand il y aura la manifestation, ce sont les jeunes burkinabè qui vont venir compétir. Ils vont s’adonner à des activités saines. Cela va contribuer à désamorcer les crispations politiques dans les pays.

Lefaso.net : Concrètement, sur le plan sportif et culturel, qu’est-ce qui est prévu ?

O.T.C. : Il est question, en réalité, de faire sortir des activités culturelles et sportives traditionnelles. Sinon, comme on le sait, toutes les activités sportives sont connues. Nous avons le football, le basket… Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Le Conseil veut mettre en exergue la culture à travers les activités.
L’activité sportive qui sera retenue sera celle traditionnelle. Pendant la Semaine de l’entente qui sera organisée, il va s’agir de donner l’opportunité à chaque pays à travers une journée. Ce pays va mettre en valeur toute sa culture en fonction des activités retenues.

Lefaso.net : Quelles sont vos attentes vis-à-vis des autorités burkinabè par rapport à cette manifestation à venir ?

O.T.C. : Nos attentes, c’est que les autorités épousent l’idée. Depuis trois jours que je suis ici (ndlr : l’interview a eu lieu le mercredi 24 octobre 2018), je pense que cet aspect est un acquis. La deuxième attente, c’est de proposer des activités qui seront retenues à l’issue des études. Les critères, c’est qu’il faut que ces activités soient authentiques, originales, propres au Burkina.

Lefaso.net : Le Conseil de l’entente compte cinq pays. Lequel de ces Etats va abriter les activités ?

O.T.C. : La première édition aura lieu à Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’est là-bas que se trouve le siège du Conseil. Mais rassurez-vous, ça sera une activité qui, en fonction de sa périodicité, sera tournante. On fera le tour des cinq pays. Le concept veut que ça soit un rendez-vous que tout le monde attend, où il y a de l’engouement.

Lefaso.net : L’organisation a certainement un coût. Peut-on en avoir une idée ?

O.T.C. : Ce projet a plusieurs étapes. Si on veut hiérarchiser, nous sommes à l’étape 1. C’est la collecte des données. Elles permettront de concevoir l’activité. Après, ça sera l’étape de l’information des différents pays membres, de manière officielle. Ensuite vient la phase de médiatisation et de communication. A la suite de cette étape arrive le financement.
A ce moment, on identifiera les différents bailleurs de fonds. Il s’agira de ceux qui voudraient accompagner ce projet. Mais rassurez-vous, quand il s’agit de la chose culturelle, de la jeunesse, il y a beaucoup de structures internationales qui sont prêtes à accompagner ce genre d’activités. Notre avantage, c’est que l’activité vient d’une institution comme le Conseil de l’entente.

Lefaso.net : Si vous avez un message à l’endroit de la jeunesse burkinabè, que leur diriez-vous ?

O.T.C. : Le message que je peux donner à toute la jeunesse burkinabè, c’est d’avoir espoir en l’avenir. C’est de se former, avoir des diplômes et après viendra le travail. Ils (les jeunes, ndlr) doivent se rassurer que les autorités compétentes œuvrent sans relâche pour leur bien. La preuve, toutes les autorités que nous souhaitions avoir ont répondu de manière prompte.
Il y a eu des audiences qui ont été négociées à quelques heures et qui ont été retenues. C’est pour dire que la volonté des autorités est véritablement d’aider la jeunesse à s’épanouir, à avoir son bien-être. En un mot, je ne veux pas qu’on perde espoir en étant jeune. Ayons toujours espoir en l’avenir.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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