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Fête des sports : Les écoles à l’honneur

Publié le jeudi 14 juillet 2005 à 09h40min

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La quatrième journée des festivités sportives marquant la commémoration de la fête nationale française au Faso était dédiée aux écoles de sports, le mardi 12 juillet 2005. du plateau omnisports René- Monory qui a servi de cadre à ces activités.

Le plateau omnisports René-Monory a été pris d’assaut dès sept heures du matin par la pépinière du sport burkinabè. La fête nationale française offrant l’occasion, de nombreuses écoles ont pu se côtoyer et se mesurer les unes aux autres. La pluralité des disciplines ne laissait aucun espace inoccupé à Monory. Certaines étaient même obligées de se relayer sur le même terrain.

Toute chose qui a obligé les organisateurs à réduire les temps de jeu afin d’être dans le temps qui leur était imparti. Les participants étaient des enfants de catégories minime et cadette issues pour la plupart de la ville de Ouagadougou sauf au volley-ball où Ouahigouya était représenté. En observant cette jeunesse évoluer dans les différents stands, le constat général qui se dégageait est qu’il y a de la bonne graine pour l’élite sportive de demain.

Basket - Handball - Volley-ball - Tennis

Ces différentes disciplines se sont succédées tour à tour sur le même plateau pour des raisons d’espace. Les basketteurs ont été les premiers à s’affronter en catégorie cadette fille et minime garçon. Au nombre de quatre (4), les clubs qui ont pris part au tournoi, l’ASFA-Y s’est hissée sur la première marche en fille. En garçon, c’est l’école Tampouy qui s’est distinguée par rapport aux autres.

Le handball qui a succédé au basket comptait, quant à lui, six (6) équipes toutes minimes. Les joueurs de cette discipline sont issus des différents secteurs de la ville de Ouagadougou. Ainsi en fille, on notait les secteurs n°7, 17, 8 et 9. En garçon il n’y avait que 2 secteurs, le n° 7 et le n° 30 qui se sont affrontés directement en finale. Dans ce duel, c’est le secteur n° 7 qui a pris le dessus au cours des 2 fois 10 mn de temps de jeu. Chez les fillettes, il a fallu plusieurs confrontations pour déterminer la meilleure équipe. Au final, le secteur n°17 est sorti vainqueur par son adresse au jeu. Selon les organisateurs, chaque équipe participante devrait recevoir un ballon, des tee-shirts et une enveloppe financière. Les vainqueurs, eux, ont en plus des trophées qui les distinguent. Sur les filets du volley, on a joué en benjamin et minime.

Les premiers proviennent de l’école primaire et les deuxièmes du secondaire. Ici au moins, filles et garçons auraient l’occasion d’évoluer ensemble en équipe mixte. Même si l’adresse et la souplesse manquaient de peu à ces rencontres, la volonté des élèves d’apprendre laissait paraître. Au primaire, « Goughin Sud B » obtient le premier prix. Du côté du secondaire, Ouahigouya a dicté sa loi. Non seulement il se fait la place d’honneur (1er) avec l’Académie, mais aussi la deuxième place avec le lycée Yamwaya. Au tennis il n’y avait que trois (3) écoles en minime qui ont répondu au rendez-vous. Au regard de ce nombre, l’Université de Ouagadougou a bien voulu offrir un match d’exhibition à l’assistance.

Une manière pour elle, sans doute, de témoigner sa solidarité avec ses petits frères du secondaire et du primaire. Les combats étant individuels dans ce jeu, c’est Fidelia Inès Ouédraogo qui l’a remporté chez les filles et Benaros Kagambèga en garçon.

Athlétisme - Lutte - Boxe - Football

Chez les athlètes, l’information sur la fête serait venue un peu tard et ce n’est que quatre (4) clubs qui ont pu répondre à l’invitation (JACO, ACAO, ASCO, EFO). Présents en minime et cadet, ces clubs ont compéti sur 60 m, 80, et 1000 m.

Vifs et agiles, ces fillettes et garçonnets ont réalisé d’assez bons records. Aux 1000 m fille minime, la première Awa Kaboré d’ACAO a mis un temps de 4’35. En cadet, Delphine Waongo du même club réalise une performance en 3’40 en minime tandis que Daniel Nikièma en 3’14 avait la première place en cadet.

Dans l’arène de lutte les muscles se sont exprimés dans cinq (5) catégories (65 kg, 75 kg, 85 kg, 95 kg et 100 kg). C’est le seul sport dans lequel les combattants dépassaient la tranche d’âge des cadets. Mais rien ne retirait en lui son caractère attrayant. Il était même l’un des spectacles les plus cotés par le public de jeunes festivaliers. Ils n’ont pas cessé de crier et d’acclamer durant toute la partie de lutte.

Sur trois (3) équipes qui s’empoignaient dans le combat, l’AS police s’est placée première au rang. Elle est suivie du LTO (2e) et du Marien (3e). Pour saluer leur effort, chaque équipe a reçu un trophée de taille proportionnelle à son rang.

Du côté du noble art, le public a eu droit à 14 combats dont 6 en minime et 8 en cadet. Là aussi, la pépinière a fait bonne mine. L’agressivité était de mise comme le veut ce sport, les arbitres n’hésitaient pas à interrompre le combat quand ils présentaient un danger de blessure. Au classement final le Mogho a enlevé le titre en minime et la ligue du Centre en cadet.

Le football a été une partie très harassante pour les 5 équipes minimes des 5 arrondissements que compte la ville de Ouagadougou. La compétition a été organisée sous forme de championnat où chaque équipe a livré successivement le match. On a ainsi pu définir deux finalistes qui s’affronteront le dernier jour de la fête, le 14 juillet.

Léopold YE (ye-leopold@yahoo.fr)
Sidwaya

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