Organisé par le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base (CCEB), l’atelier a regroupé soixante participants issus de la société civile, de l’Association des parents d’élèves (APE) et de tous les ordres d’enseignements.

Quatre jours durant, les participants ont examiné les concepts en éducation (but, finalité, équité, efficience, déperdition scolaires...), la lettre de politique éducative et les règles de développement des curricula. De ce dernier module, il est ressorti, une définition du curriculum comme étant "un ensemble de dispositifs composés des finalités, des contenus, des emplois du temps, des matériels didactiques, des méthodes pédagogiques et modes d’évaluation qui, dans un système d’enseignement ou de formation permet d’assurer les enseignements apprentissages et d’orienter tout le système".

Les différents exposés ont suscité des échanges qui ont entre autres porté sur la nécessité d’harmoniser les programmes et pratiques en vigueur à l’enseignement de base. Le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, M. Mathieu Ouédraogo qui a présidé la cérémonie, a dit sa satisfaction quant à la tenue de cet atelier. Il s’est surtout réjoui de l’implication de la société civile, preuve de sa participation dans les instances de décision éducative.

Afin de répondre aux problèmes éducatifs tels que la faible scolarisation, la baisse de la qualité de l’enseignement, l’essoufflement du financement public, etc., les participants ont proposé une panoplie de solutions. Il s’agit entre autres de l’amélioration des curricula en vigueur, de l’appui aux mesures susceptibles d’encourager le personnel enseignant tel l’octroi des primes, d’équipements et le soutien à l’élaboration de la carte éducative.

Pauline KABORE
Sidwaya