Fêtes de Noël et du nouvel an : Le cardinal Philippe Ouédraogo appelle à plus d’actions pour une société plus humaine
Le 25 décembre, ce sera Noël, la fête de la nativité, celle de la naissance de Jésus de Nazareth. Et comme il est de coutume, le cardinal Philippe Ouédraogo s’est adressé aux chrétiens du Burkina. Ce fut également l’occasion pour lui, ce vendredi 22 décembre 2017, de présenter ses vœux de bonne année 2018 à la nation Burkinabè et aux frères et sœurs du monde entier.
Si la célébration de Noël rappelle la naissance de Jésus, elle n’est pas à confondre à « un anniversaire quelconque, une simple occasion de festivités et de ripailles. Cette nativité du sauveur conforte et véhicule un message universel qui s’adresse à tous et à toutes » a noté le cardinal Philippe Ouédraogo, soulignant que : « Par son incarnation, le fils de Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne fils de Dieu ». D’où cette invite du cardinal Philippe Ouédraogo, aux fils et filles de l’Eglise famille de Dieu, à prendre conscience de la dignité de la personne humaine « créée à l’image et à la ressemblance de Dieu ».
« Imitons les bergers de Bethléem »
Dans un pays marqué ces derniers temps, par des « débordements dans les rapports entre citoyens » et une « grave montée de la violence et d’actes terroristes et inciviques », l’archevêque métropolitain de Ouagadougou exhorte chaque burkinabè à dire « halte à la culture de la violence et à l’incivisme sous toutes ses formes ». A ce sujet, il invite les fidèles à imiter les bergers de Bethléem dans leur bienveillance pour la fragilité humaine. Dans la même veine, le cardinal appelle les fidèles à aller à la rencontre de nombreuses « crèches humaines » de souffrances réelles et tragiques. Il s’agit notamment des pauvres, des malades (…), de tous ceux à qui, la société semble refuser une place et une intégration.
La fête de Noël sera suivie de celle du nouvel an. Et en cette fin d’année, le cardinal, tout en souhaitant une heureuse année à tous les Burkinabè, a convié les hommes et femmes de bonne volonté du monde entier, à faire de ces deux évènements, « un moment où nous donnerons naissance à un autre monde (…) une société plus solidaire et tolérante ».
Nicole Ouédraogo
Lefaso.net