L’examen du Certificat d’études primaires (CEP) débute
aujourd’hui, 8 juin, dans les différents centres d’examen du
Burkina.
Quant aux correcteurs, ils sont au nombre
de 6 952, contre 1158 secrétaires
Comparée à la session 2004, on note, pour celle de de 2005,
une augmentation de 5377 candidats, soit un taux de
progression de 3,6%. Le nombre de filles a augmenté de 2752,
soit 2%, et celui des garçons de 2625, soit 1,6%.

Cette
progression s’explique par le fait qu’il y a de moins en moins de
déperditions d’élèves entre le CM1 et le CM2 et peu d’abandons
en cours d’année au niveau du CM2. Il y a aussi les enfants
rapatriés de Côte d’Ivoire qui ont été enregistrés.

L’ouverture de
54 nouvelles circonscriptions et 64 nouveaux centres a permis
un meilleur suivi des écoles par l’amélioration de l’encadrement
pédagogique et le rapprochement des centres d’examens des
candidats.
En rappel, en 2004, il y avait au total 143 589 candidats inscrits
dont 62 254 filles et 81 335 garçons, 740 centres, 9 265
surveillants, 6701 correcteurs et 1047 secrétaires.

Selon la Direction de la communication du Ministère de
l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation (MEBA), des
mesures de sécurité sont prises pour assurer le bon
déroulement des examens. Cela a été possible grâce à l’appui
des ministères de la Sécurité, de la Santé et de l’Administration
territoriale, de même que celui des parents d’élèves.

De même
des dispositions ont été prises pour assurer une bonne
organisation matérielle et le déplacement des élèves dans les
centres d’examen au niveau des provinces.
Pour un bon déroulement de la session, les parents d’élèves
sont tenus de mettre leurs enfants en confiance et de veiller à ce
qu’ils aient toujours leur matériel de composition et leur carte
d’identité scolaire sur eux.

Les enseignants, eux, devraient
exécuter les tâches à eux confiées, avec responsabilité
(ponctualité, assiduité, engagement...) et, surtout, respecter les
instructions données par les présidents de centre.

Aux élèves, le
MEBA les conseille d’avoir confiance en eux, d’écouter
attentivement les consignes données par les examinateurs et
de lire soigneusement les questions avant d’y répondre.
Quelques difficultés récurrentes ont été relevées. Il s’agit des
problèmes de déplacement des candidats dans certaines
localités dont l’accessibilité est difficile après les premières
pluies. A ce sujet, des dispositions ont été prises, selon le
MEBA, pour que le problème soit résolu.

Par Christine SAWADOGO

Le Pays