Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
C’est avec indignation que le SYMEB a appris l’agression lâche d’un stagiaire interné des urgences chirurgicales du Centre hospitalier Universitaire Sourou SANOU (CHUSS) de Bobo Dioulasso pendant que celui-ci assurait sa garde dans la soirée du 22 mai 2017.
Le SYMEB condamne avec la plus grande fermeté cet acte digne d’un autre âge et tient à témoigner sa compassion au stagiaire interné concerné et à l’ensemble des stagiaires internés du CHUSS.
Il rappelle que dans la situation d’insécurité généralisée dans notre pays, l’agression des agents de santé dans l’exercice de leur fonction par les populations est devenue un fait banal. Ceci parce que les autorités sanitaires du pays et les premiers responsables des structures de santé n’ont jamais pris des mesures énergiques à l’encontre de ces soit disant « justiciers » afin d’en faire des exemples pour contrer d’éventuelles velléités. Cette attitude est encore manifeste aujourd’hui avec les premiers responsables du CHUSS qui tentent vainement par des propos tendancieux et des comportements à même de nier des faits évidents.
C’est dans cette logique que le SYMEB déplore le mépris légendaire de l’administration à l’égard de ses travailleurs dans de pareilles circonstances. En effet, l’administration, après avoir été informée de l’incident, ne s’est guère préoccupée de l’état de santé du stagiaire interné ni de sa sécurité.
Pour le présent cas, solidaires des actions déjà entreprises par l’ensemble des stagiaires internés et le reste du personnel du CHUSS, le SYMEB exhorte les premiers responsables du CHUSS et l’administration générale à ce que :
• Le coupable désigné soit arrêté et puni selon la rigueur de la loi,
• La sécurité de l’ensemble des agents de santé soit assurée dans l’exercice de leur fonction au CHUSS,
• Particulièrement pour les urgences (médicales et chirurgicales), la présence 24h/24 et 7 jours/7, des forces de sécurité devant ces services afin de prévenir et/ou enrayer toute velléité d’atteinte à la sécurité des agents de santé comme recommandée lors des réunions qui ont précédé l’ouverture des urgences chirurgicales.
En attendant, le SYMEB se tient aux côtés des médecins mobilisés pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.
Soyons des médecins dignes et intègres.
Fait à Bobo-Dioulasso, le 23 mai 2017
Vos commentaires
1. Le 24 mai 2017 à 18:15, par oued En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
"Soyons des médecins dignes et intègres" Ou est votre dignité et votre intégrité. Vous avez déserté le CHUSS à cause de cette agression en laissant des centaines de malade à eux même . Votre dignité aurait recommandé que vous posiez plainte contre l’agresseur au lieu de paralyser tout un hôpital.Des Médecin vous l’êtes. Digne et intègre, vous avez encore du chemin.
Le 28 mai 2017 à 00:10, par tontonfantomas En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
visiblma tu n compren pa françai !!! on parl de dignité tu parl de deserté le chu. penstu q ceu ki fon grèv nonpa de dignité ? va te couché
2. Le 24 mai 2017 à 18:28, par Nama En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Enfin ! Ceux-là qui manifestaient une haine morbide contre les infirmiers iront se répentir après ce communiqué authentique de l’instance dirigeante. Ils figurent parmi les "autres personnels du CHUSS..." ni plus, ni moins. De grâce, n’induisez plus les infirmiers à l’erreur car il purge correctement leur peine à la garde couchée. Mais ils ne peuvent prester qu’à la limite de leurs capacités. Il sont toujours dépendants des autres (laborantins, radiologues, pharmaciens, attachés, ....) à l’instar des médecins et leurs stagiaires internes. Même quand un infirmier d’Etat (B1) repart à l’école des attachés, il se voit reclassé en A2 après 18 mois de labeur. Cependant, ses pairs de l’enaref cycle B (B1), secrétaires administratifs, ... eux passent en A1 comme enaref cycle A, respectivement administrateurs civils. Quelle juste !
Le 25 mai 2017 à 17:00, par burkina En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
En quoi purgent-ils une peine ?D’ailleurs le travail est composé de la garde et au delà mais plein n’ont de travail que la garde.Les gens ne travaillent pas et des faux syndicats remplis de charognards les protègent face à une administration hybide
3. Le 24 mai 2017 à 19:13, par vous êtes fou En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Ce syndicat est un criminel. Un être humain qui perd un être cher est sous le choc et ne sais pas comment faire ou exprimer sa déception. L’acte traduit l’incapacité d’une personne chère au disparu qui ne l’aurait pas été si peut être le corps médical avait bien pris soin de lui, c’est tout. De là à punir tous les malades, c’est criminel, et vous méritez la mort s’il ya décès.
Vous plaisantez avec la vie des malades et des orphelins et veuves qui perdraient leur être cher dans ce cafouillage.
Refleurissons un peu. Et si c’était votre clinic privé ??? fériez vous ainsi ?
4. Le 24 mai 2017 à 19:47, par Issa En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Les "syndicalistes " burkinabé me font vraiment honte ! L’hôpital c’est comme l’université : on parle de franchises. On y pénètre pas avec une arme. Déjà la police devant la porte est une grosse bêtise commise par l’administration du CHUSS. Le SYMEB veut des policiers aux urgences. Ces derniers participeront-ils aux consultations ? Si oui, à dieu le secret médical ; et là les ordres professionnels de la santé sont interpellés. Si non, c’est inutile car l’interne en question n’a pas été agressé à la porte des urgences !
5. Le 25 mai 2017 à 10:45, par yacoub En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Salut,vous pensez toujours avoir raison et l,agresseur non.Demander qu,on mène une enquête et situer les choses et vous verrez que vous n,avez pas raison a chaque fois.Ne penser pas que vous êtes au dessus de la loi.Si vous faites ce qui n,est pas admissible ne soyer pas étonner sous la colère de recevoir un coup de tête ou un gifle et ceux sont les risques du métier.
6. Le 25 mai 2017 à 11:21, par yacoub En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Salut,vous pensez toujours avoir raison et l,agresseur non.Demander qu,on mène une enquête et situer les choses et vous verrez que vous n,avez pas raison a chaque fois.Ne penser pas que vous êtes au dessus de la loi.Si vous faites ce qui n,est pas admissible ne soyer pas étonner sous la colère de recevoir un coup de tête ou un gifle et ceux sont les risques du métier.
7. Le 25 mai 2017 à 16:56, par burkina En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Condamnons tous l’agression du collègue.
Mais élever professionnellement Nos militants et futurs militants.
Bande d’utopistes.
Mettons derrière chaque agent public travaillant d’astreinte et de garde un agent de sécurité.
Réfléchissez à ce que vous dites.
8. Le 25 mai 2017 à 17:21, par EBENEZER En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Je demande que les accompagnants aient raison gardée( en évitant de porter la main sur
un agent de santé dans l’exercice de ses fonctions fut-il un stagiaire).
J’ai constaté que les populations d’un chef lieu d’une commune rurale du B.F ont demandé et obtenu le départ de trois (3) infirmiers chefs de poste Et à chaque fois la Direction Régionale de la Santé obtempérait aux injonctions de ces populations et un autre I.C.P leur était envoyé en lieu et place du décrié ; qu’on en soit à un ou deux cas je peux comprendre. Jusqu’à trois fois je redoute que ces insatisfaits ne poursuivent de demander le départ de tout I.C.P.
Prompt rétablissement à cet interne et je lui souhaite courage pour la suite.
9. Le 26 mai 2017 à 11:39, par sage En réponse à : Agression d’un agent de santé à l’hôpital de Bobo : Le Syndicat des médecins des Hauts Bassins « condamne avec la plus grande fermeté »
Bonjour Cher "Syndicaliste"
Il aurait fallu d’abord rappeler à la population les circonstances de la survenue de cette agression. Pour quoi en ait on arrivé à cette agression ?
Dans tous les cas, votre conscience morale et médicale vous aurait amené à travailler pour assurer la continuité du service plutôt que d’envisager un repos de travail. C’est irresponsable et honteux de votre part car vous participez ainsi a endeuiller des familles.
Sortez de vos ténèbres lugubres pour resplendir dans la lumière véritable.