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« Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

Publié le mercredi 12 avril 2017 à 23h52min

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« Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

Le groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso a procédé à la dédicace d’un livre intitulé "Une plume pour le développement". Le document de 240 pages est un recueil des meilleures productions des lauréats de la seconde édition du concours organisé par la banque du 22 avril au 22 mai 2016 et qui porte le même nom que l’ouvrage. La cérémonie de présentation a eu lieu à l’université Aube nouvelle de Ouagadagou ce 12 avril 2017.

La Banque mondiale veut prendre en compte les idées et les préoccupations de la jeunesse dans ses projets et programmes au Burkina Faso. Elle a donc initié un concours dénommé « Une plume pour le développement » dans lequel cette frange importante de de la population pouvait s’exprimer et faire des propositions dans différents domaines comme l’emploi des jeunes et l’usage des réseaux sociaux. L’initiative dont la deuxième édition s’est tenue du 22 avril au 22 mai 2016 a connu un grand engouement avec près de 600 participants.

Ce sont les meilleures productions de ce concours qui ont été rassemblées pour en faire un livre. C’est un ouvrage de 240 pages préfacé par le représentant résident de la Banque mondiale, Cheick Kanté. Il note dans son écrit que « l’avenir de la jeunesse scolarisée, c’est l’obtention, à la fin des études, d’un emploi qui puisse lui permettre de vivre décemment et de participer en tant que capital humain au développement de son pays ».

Le représentant résident est également convaincu, à travers sa préface, que le devenir de la jeunesse humanisée, c’est de faire en sorte que le meilleur profit des technologies de l’information et de communication ne se transforme pas en une addiction platonique.

Pour le document, Cheick Kanté a noté que « l’éventail et la qualité des productions dénotent de la capacité d’analyse élevée de la jeunesse », et cette maturité d’esprit de la part de la jeunesse conduit à des suggestions pertinentes tant pour résorber le chômage que pour réduire considérablement la cyberaddiction.

« En tout cas, le document vient à point nommé », a-t-il reconnu. Ceci parce que la Banque mondiale est en phase de consultations nationales pour la préparation de la revue pays. Une approche qui vise à relever les nouvelles priorités d’intervention dans les 4 prochaines années. « (…) au-delà des cadeaux (déjà remis aux lauréats), le plus important pour nous, était d’avoir la contribution de la jeunesse elle-même et nous assurer que les prochains projets et programmes prendront en compte » leurs préoccupations. Et il a présenté « Une plume pour le développement » comme une œuvre de la jeunesse burkinabè.

Pour Dr Dramane Konaté, président de la Société des gens de l’écrit et du savoir (SAGES), c’est une « littérature de développement », produite par les jeunes. Le plus souvent, eux écrivains, ont tendance à écrire pour ceux auxquels les messages sont destinés. « Mais, a-t-il indiqué, cette fois ce sont les jeunes eux-mêmes qui prennent leurs plumes pour écrire, créer et cela mérite d’être félicité. »
L’homme de lettre a reconnu la qualité de l’œuvre en plusieurs points. Au fond, il a apprécié la rigueur dans l’approche, la qualité et la profondeur des réflexions émises qui pourront aider les politiques publiques.

Dans la forme, Dr Dramane Konaté a noté la parfaite maitrise du style rédactionnel par les jeunes. « Vous avez fait œuvre utile », a-t-il lancé au représentant résident de la Banque mondiale.
L’hôte de la cérémonie, Isidore Kini a profité de l’occasion pour prodiguer des conseils aux jeunes. « Vous êtes une force de propositions », a-t-il dit, avant d’ajouter que l’éclosion des idées voulue par la banque à travers ce concours, est un défi que la jeunesse doit relever en cultivant l’excellence.

Le livre a été remis aux représentants d’universités, d’instituts de formation, de ministères ou d’autres structures. Il est gratuit. Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina a émis la possibilité de numériser les documents qui seront édités à l’issu des prochains concours.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2017 à 10:01, par L’étudiant En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    J’ai pris part à ce concours rédactionnel présidé par Dr Dramane konaté ; et je fais partie des heureux lauréats. J’avoue que c’était une expérience pour moi et certains de mes camarades étudiants d’écrire sur le problème de l’emploi des jeunes. Merci à la BANK Mondiale et aussi à la SAGES, car nous sommes devenus de jeunes auteurs !

  • Le 13 avril 2017 à 10:11, par OUEDAS En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    On est enjaillé quoi ! moi aussi j’ai écrit et c’est concret ! Merci à la Banque mondiale, on a bien réfléchi faut nous trouver boulot maintenant. C’est vrai ce que Dr Konaté a dit je peux faroter maintenant en disant que j’ai écrit moi aussi dans un livre ; ma photo est propre sur la couverture !

  • Le 13 avril 2017 à 11:24, par Omar En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    Belle initiative, très louable ! mais c’est la suite qu’on donnera à ce document qui m’intéressera le plus. Bon vent aux lauréats !

  • Le 13 avril 2017 à 11:32, par Diallo Mamoudou En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    Félicitation à la Banque Mondiale pour cette initiative inédite. Je suis particulièrement content de voir que la Banque mondial, plus que de considérer la jeunesse des pays du sud comme un péril ou une bombe à retardement, y voit une véritable force de proposition. Tôt ou tard, il fallait en arriver là car il est difficile de faire le bonheur de quelqu’un sans lui. Les différentes politiques orientées vers la jeunesse ont jusque-là brillé par leur inefficacité. j’ose espérer que nous assistons à la naissance d’une nouvelle époque où la jeunesse aura l’occasion de dire haut et fort ce qui lui manque pour être un véritable acteur au développement un non un animateur expérimenté de toutes les crises socio-politiques de notre pays.
    J’attends de voir la proportion des jeunes dans les futurs projets de la Banque Mondiale au Burkina Faso. Merci Cheik Kanté et courage à vous et à votre équipe.
    Merci particulièrement à Docteur Konaté qui accorde un intérêt particulier à la relève dans notre pays.

  • Le 13 avril 2017 à 11:56, par Christian D. TIENDREBEOGO En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    En tant que lauréat de ce concours je salue l’initiative, oh combien noble du grouoe de la banque mondiale qui a initié ce concours, et qui au surplus a eu la présence d’esprit d’en faire une capitalisation à des fins utilitaires. C’est un honneur de joindre ma plume si modeste soit-elle à l’écritute de l’avenir de notre Nation. Merci pour cette valeur reconnue à la jeunesse. Bon vent à vous !

  • Le 13 avril 2017 à 12:53, par KABORE Wougo , lauréat du 1er prix En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    Bonjour ;
    Je me réjouis du grand honneur fait par la Banque Mondiale en capitalisant nos idées qui sont aujourd’hui des attentes légitimes de la jeunesse toute entière vis à vis des politiques publiques. Aujourd’hui, nous sommes fiers de voir la banque immortaliser nos idées à travers la mise en bibliothèque du livre « une plume pour le Développement » qui servira de référence à toute la jeunesse burkinabé.Ceci est un appel fort aux pouvoirs publics mais aussi à toute la jeunesse à se pencher sur la problématique de l’emploi que sur celle des réseaux sociaux. Et j’ose le dire, que c’est l’avènement d’une nouvelle époque au Burkina, où la jeunesse aura son mot pour ne pas dire sa pierre à la construction de notre chère patrie.

    Nous remercions la mission résidente de la Banque Mondiale au Burkina pour cette œuvre utile car nous sommes aujourd’hui des auteurs du premier livre.
    Nous ne saurions terminer sans tirer notre chapeau au président du jury Dr Dramane KONATE pour la qualité du travail abattu.

  • Le 13 avril 2017 à 15:00, par abibata koanda En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    Je souhaite tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance à la banque mondiale initiateur du concours "une plume pour un développement" et également aux différents acteurs ayant permis son aboutissement ! Ce fut un cadre d’appel et d’expression pour nous jeunes concernés et soucieux de notre devenir, car ne sommes nous pas les facteurs clés du développement de nos pays ? Pour finir je dirai que cela fut un honneur pour nous d’avoir donner voix à ce concours à travers nos différentes idées réunies et coordonnées dans ce livre réaliser par la banque mondiale, que l’on espère seront prises en compte sur un plan effectif ! De vive voix merci !

  • Le 13 avril 2017 à 15:11, par abibata koanda En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    Je souhaite tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance à la banque mondiale initiateur du concours " une plume pour un développement" et également aux différents acteurs ayant permis son aboutissement. Ce fut un cadre d’appel et d’expression pour nous jeunes concernés et soucieux de notre devenir, car ne sommes nous pas les facteurs clés du développement de nos pays ? Pour finir je dirai que cela fut un honneur pour nous d’avoir donner voix à ce concours à travers nos différentes idées réunies et coordonnées dans ce livre réaliser par la banque mondiale, que l’on espère seront prises en compte sur un plan effectif !. De vive voix merci !!

  • Le 13 avril 2017 à 18:02, par Ariane MONVERT En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    L’idée du concours organisé par la Banque Mondiale est intelligente parce que stimulante pour que les jeunes autochtones se construisent une identité de travailleurs qui aura un salaire, le prix, en fonction de son investissement d’abord, de son honnêteté, la banque n’a pas retenu les travaux à l’évidence pas conçu par un adolescent, son respect des règles posées. Les lauréats ont pu se découvrir être encore plus compétents qu’ils ne pensaient l’être et dès lors ont été en quelque sorte mis sur l’orbite du travail décent, celui qui fait se développer toute la personne. Au moment où le PNDES se prépare à se réaliser, il bon de savoir qu’il y a une jeunesse avec laquelle la société pourra élaborer son avenir de réelle indépendance. La publication constitue la dernière gratification avant de prendre son envol de manière autonome.
    J’ai participé à la remise des prix, la plus belle que j’aie eu à vivre, c’est aussi à dire. Ariane Monvert, coopérante et coordonnatrice de l’Action de Formation en Ethique au Burkina (AFEB)

  • Le 13 avril 2017 à 22:27, par Rachide Boris En réponse à : « Une plume pour le développement » : La Banque mondiale donne la parole aux jeunes

    Je pense que l’occasion nous (jeunes) est encore présenté de remercier la mission résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso qui par ses différents projets oeuvre à la promotion de la jeune elite intellectuelle de ce pays. Nous remercions aussi le Dr Konaté qui est un acteur de premier rang de ce concours. C’est un honneur pour nous de savoir que nos idées et productions seront prises en compte dans les politiques futures. Force à vous !

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