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Lutte contre le terrorisme : L’Union Européenne à l’assaut du radicalisme

Publié le lundi 7 novembre 2016 à 11h47min

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Lutte contre le terrorisme : L’Union Européenne  à l’assaut du radicalisme

En visite de 48 heures au Burkina Faso, M. Angel Losada, représentant spécial de l’UE pour le Sahel a rencontré des structures de jeunes dans la soirée du vendredi 4 novembre à la délégation de l’Union Européenne au Burkina faso. L’objectif était de définir les voies et moyens pour combattre l’extrémisme sur tous les plans. Les conclusionsde cette table ronde ont été présentées à la presse par M. Angel Losada

« Nous ne travaillons pas pour vous mais avec vous. » C’est, selon le représentant spécial de l’UE pour le Sahel M. LOSADA, le principe cardinal qui préside à la convocation de la rencontre.

Il s’agissait pour l’UE de voir qu’est-ce qui conduit les jeunes vers la radicalisation et par quels moyens les en détourner. Avec ces échanges, l’on peut retenir que c’est le manque d’activités rémunératrices qui est à la base des migrations et de la radicalisation. Pour s’en prémunir, il faut occuper les jeunes dans des activités rémunératrices. Les secteurs qui peuvent être porteurs sont : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication, l’énergie renouvelable, les services pour le bien être, la production.

En effet, ce qui conduit les jeunes vers le radicalisme c’est le désœuvrement, la pauvreté. Les Etats n’arrivent pas à créer de l’emploi pour tout le monde. Il faut donc favoriser le secteur privé par l’entreprenariat.

Pour cela, il faut revoir les curricula pour les adapter aux besoins des entreprises afin que les formations aussi bien scolaires qu’universitaires répondent à des besoins réels des entreprises.

Pour ce qui est de la création des entreprises, il y a aussi un cercle vicieux dans lequel les jeunes se retrouvent enfermés. Le jeune qui veut se faire employer manque d’expérience soit, quand il veut créer une entreprise il manque de ressources. Aucune institution financière ne veut l’accompagner avec des risques qu’il représente. Il faudra donc mettre en place une structure qui finance et accompagne les nouveaux entrepreneurs.

Cette recommandation des jeunes présents à cette table ronde a permis à Angel LOSADA de toucher du doigt les réalités.

C’est la même réalité chez les femmes qui sont un maillon essentiel de l’économie mais qui sont souvent laissées pour compte.

M. LOSADA a conclu en indiquant qu’il y aura une rencontre en Mauritanie, dès le début de l’année 2017, à laquelle les conclusions de cette rencontre seront prises en compte.

Service presse de la délégation de l’Union européenne

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