LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

Publié le mercredi 1er juin 2016 à 10h10min

PARTAGER :                          
Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

La cérémonie de la pose de la première pierre de l’usine de Ciments de l’Afrique (CIMAF) a eu lieu, vendredi 27 mai à Bobo-Dioulassom sous la présidence du Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Prévue pour être installée dans la zone industrielle sur la route de Bama, l’usine produira 700 000 tonnes de ciment par an.

La relance économique de la ville de Bobo-Dioulasso est en marche. C’est le moins qu’on puisse dire avec l’installation de l’usine de cimenterie CIMAF dans ladite cité, jadis capitale économique du Burkina. En effet, après l’inauguration de l’usine de Ouagadougou le 15 mars 2015, les travaux de construction de la deuxième usine de ciment au Burkina démarre dans la deuxième ville du pays.

« Avec ce nouvel investissement réalisé à Bobo-Dioulasso, de plus de 10 milliards de FCFA, pour la réalisation d’une usine d’une capacité de production annuelle de 350 000 tonnes pour une première phase et extensible dans une deuxième phase à 700 000 tonnes, la création de plus de 1000 emplois lors de la phase de construction et de 200 emplois directs et indirects lors de la phase d’exploitation », a confié Anas Sefroui, PDG de CIMAF.

Ces investissements, poursuit-il, se feront dans le strict respect des normes environnementales internationales. Cimaf, à travers cet investissement devient, selon le PDG un opérateur économique de premier plan à Bobo, avec l’objectif de renforcer le rôle stratégique de la ville en tant que capitale économique, contribuer à son développement et conforter son leadership dans la sous-région.

Cliquez pour lire la suite sur regions.lefaso.net

Bassératou KINDO
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 mai 2016 à 08:15, par SOGOSSIRA de Tuiré En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du 24 février 2016

    SOS, je ne sais pas si j’ai bien compris il y’a 2 reportages de pose de première pierre de cimenterie le même jour 27 mai 2016 par le PM. Dans le présent reportage il est question de CIMAF ( groupe marocain) dans la zone industrielle sur la route de Bama avec selon le PDG plus de 10 milliards d’investissement et 350.000 tonnes extensible à 700.000 tonnes avec 1000 emplois en phase de construction et 200 directe et indirect en phase d’exploitation.
    Dans l’autre reportage il est question de CIMASSO de CIMFASO du sieur Inoussa KANAZOE sur le site de Kodeni avec 60 milliard d’investissement 2 millions de tonnes et 1500 emplois directs et indirects.
    En recoupant les 2 reportages il ressort que Bobo vient d’engranger le même jour 2 cimenteries une à capitaux marocains et l’autre Burkinabe. Ai-je bien compris ?. Si c’est là cas les 2 cimenteries sont elles implantées sur la même zone ? Le bluzz à propos de la pollution de la nappe phréatique concerne laquelle des 2 cimenteries ?.
    Merci aux internautes au fait du dossier d’éclairer ma pauvre lanterne.
    Si c’est effectivement 2 cimenteries alors pour la première fois je dis bravo au fou des finances qui trône à Kossyam parce que ce serait une première au Faso.

    Alors avec Diamond Cement Burkina (DCB), CIMBURKINA, CIMFASO, CIMAF à Ouaga (4 usines) et CIMBURKINA, et CIMAF à Bobo, au Burkina on aura bientôt 6 cimenteries soit le double du SENEGAL avec malheureusement un prix à la tonne double de celui du SENEGAL.

  • Le 30 mai 2016 à 09:10, par Afrique Consciente En réponse à : Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

    A l’adresse du peuple burkinabé et africain que j’interpelle ici, en le prenant à témoin en cette date historique de dite lancement de construction d’une cimenterie dans la localité de Bobo-Dioulasso, je veux présenter ici le dilatoire et le sens très ambigu de spratiqques politiques néfastes qui sont conduites dans nos pays par les équipes dirigeantes sur le dos des peuples.
    Je vais faire le parallèle avec la culture de l’OR BLANC du Burkina (c’est le coton culture de RENTE introduite par le colon pour les raisons que nul ne peut ignorer de nos jours) ;
    Tenez-vous très bien : pour esclavagiser les peuples indigènes des colonies françaises de sa zone de domination, le colon français à trouver l’ingénieuse idée de l’occuper à produire du coton et ceci dans toute les zones où cette culture pouvait être rentable (comme culture de rente sous d’autres cieux, il s’agit du café/cacao en côte d’ivoire, de l’arachide au Sénégal et j’en passe), donc l’introduction savante de telles cultures industrielles prédatrices et appauvrissant les sols (le cas du coton n’est plus à démontrer car à son introduction en Haute Volta à l’époque, se situait vers Ouahigouya et Kaya, et vous savez ce que laisse derrière lui ce front d’avancée si ce n’est le désert ! !! d’un point de vue écologique) ;
    pour revenir à l’esclavagisation des peuples indignes, le contrat colonial à été signé pour faire venir la main d’oeuvre gratuite de la Haute côte d’ivoire puisque la Haute Volta n’existait pas encore pour assurer ce travail que les authoctones visblement n’arrivaient pas à assumer. C’st autant que les esclaves envoyés dans les amériques dans le cadre du commerce traingulaire pour ces mêmes motifs que les indiens peaux rouges ne pouvaient pas assurer les pénibles tâches dans les nouvelles conquêtes des colons britaniques et français portugais des amériques.
    De nos jours, cette culture de RENTE qui demeure dans son caractère initial de culture d’approvisionnement de la métropole en matière première (la fibre de coton), n’est point transformée sur place pour offrir des emplois dignes aux esclaves ; mais de nos jours les politiques continuent dans cette même veine à élever la barre de la production de ce qu’ils appellent pompeusement "l’or blanc du burkina", à des tonnages de 700 000 voir 800 000 puisque de telles hauteurs ont été obtenues justement en 1998-1999 sous Salif Diallo alors ministre du super ministere de l’agriculture et des ressources animales au détriment des cultures vivrières.
    Si ce sont les cultures vivrières, les politiques vont faire entrer en masse les VIEUX RIZ DATANT DE PLUS DE 5 ANNEES des pays d’asie en mêm d’amerique puisque nos marchés sont inondés de riz de chez l’oncle sam ! ! !
    Aussi, de cimenteries pollueuses de l’environnement déjà bien entamé, les peuples africains et burkinabé singulièrement n’en veulent point pour expatrier les bénéfices engrangés par les capitaux étrangers venus exploiter nos ressources.
    ARRET NET A CETTE IMPLANTATION QUE CE SOIT ICI OU AILLEURS

  • Le 30 mai 2016 à 11:12, par YAPONI FULBERT En réponse à : Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

    COURAGE,ON SOUHAITERAI QUE LE SAC DE CIMENT SOIT A 2500F(cfa).

  • Le 30 mai 2016 à 12:56, par Nominal En réponse à : Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

    Bon vent, mais le plus important, c’est combien coûtera désormais le sac de ciment pour le pauvre burkinabè ?

  • Le 30 mai 2016 à 17:15, par COMPAORE En réponse à : Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

    C’est bien, c’est beau, mais à quand la baisse du prix du sac de ciment au Faso pour que la population puisse se construire des maisons en matériaux définitifs ?

  • Le 2 juin 2016 à 16:59, par Tinto En réponse à : Cimaf à Bobo : Environ 700 000 tonnes de ciment par an, en perspective

    CIMAF est aussi installé sur la nappe phréatique de Bobo-Dioulasso, donc la levée de bouclier contre CIMASSO est aussi valable pour CIMAF. Et ce qui est grave pour CIMAF tout a été caché de manière malhonnête par la commune. Sans étude d’impact environnemental et social, sans enquête publique etc.ztc ... Il faut que CIMAF sache que les OSC de Bobo ne le laisseront pas tranquille.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)