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Instruments juridiques nationaux et régionaux : L’UIDH forme des formateurs

Publié le lundi 4 avril 2005 à 08h48min

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Le vendredi 1er avril 2005, l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) a organisé un atelier de formation des formateurs sur les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux.

L’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) a tenu à Ouagadougou le 1er avril 2005, un atelier de formation des formateurs sur les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux. "Notre continent connaît des situations graves de violations des droits de l’homme et les populations africaines sont chaque jour, l’objet d’une oppression indicible et d’une exploitation éhontée", affirme le président de l’UIDH, M. Halidou Ouédraogo.

Pour lui, les Etats africains ont signé beaucoup de textes et ratifié de nombreuses chartes relatives aux droits humains. Cependant, les populations continuent à être victimes de violations graves des droits les plus élémentaires. Ainsi au Niger, les leaders de la Coalition contre la vie chère ont été incarcérés. Au Bénin, le gouvernement a réprimé des manifestations de scolaires et d’étudiants et interdit plusieurs manifestations pacifiques alors qu’ils ont signé des textes qui autorisent les populations à se réunir et à manifester.

Selon le président de la Voix des sans - voix pour les droits de l’homme (VSV), M. Floribert Chebeya Bahizire, en République démocratique du Congo (RD Congo), les droits de l’homme ne sont pas respectés. Ainsi le 10 janvier 2005, les autorités ont tiré sur des manifestants qui protestaient contre toute éventuel report de l’élection présidentielle annoncée quelques jours auparavant par la commission chargée d’organiser ledit scrutin.

Aussi, l’UIDH déplore le fait qu’au Congo et dans d’autres Etats africains, les militants des associations de défense des droits de l’homme soient victimes de harcèlement de la part des autorités. Le bureau de coordination a noté également la "dénonciation de l’accord de siège de l’UIDH par les autorités burkinabè". Aussi, il a demandé au président du Faso de lever cette dénonciation et de remettre l’UIDH à l’Afrique.

La reprise dans la Fonction publique des 200 élèves professeurs et de 500 policiers par le chef de l’Etat burkinabè et la signature des accords de paix et l’adoption des textes fondamentaux au Burundi ont été saluées par l’UIDH.

Régine ZERBO
Sidwaya

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