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Lutte contre le VIH/Sida et prévention des conflits : Les défis des premières Dames d’Afrique

Publié le lundi 7 février 2005 à 08h02min

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Ouagadougou, capitale de la paix ! Ce symbole n’est pas fort. Le Burkina a été choisi par les premières Dames du continent africain pour tenir une rencontre importante.

Il s’agit d’une deuxième réunion conjointe "synergies africaines contre le Sida et les autres souffrances" et de l’Organisation des premières Dames d’Afrique contre le Sida (OPDAS) près de 3000 invités sont attendus à ce forum qui a pour thème central : "Le rôle des premières Dames d’Afrique dans la lutte contre le Sida et dans la prévention des conflits en Afrique".

La rencontre des experts qui s’ouvre ce matin dans la salle de conférences de Ouaga-2000 va déblayer le terrain pour les premières Dames dont une vingtaine est attendue. Placée sous l’égide de la Fondation Suka de Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat, la rencontre de Ouagadougou se veut celle de la consolidation de l’engagement des initiatrices de ces deux structures. En effet, "Synergies africaines" présidée par Mme Chantal Biya du Cameroun, l’OPDAS par Mme Kagamé du Rwanda poursuivent un objectif commun : préconiser une approche "genre" dans la résolution des problèmes de l’Afrique. Conscientes de leurs capacités à négocier auprès des politiques, des partenaires techniques et financiers, elles s’investissent dans la recherche de la paix, de la promotion des Droits humains, de la lutte contre le VIH/Sida (dont les 2/3 des Africains atteints sont des femmes).

Ouagadougou verra sans doute la fusion des associations qui se complètent. L’idée de la mise en place d’une fédération avait déjà été émise en juillet 2004 lors de la deuxième Assemblée générale de l’OPDAS qui se tenait en marge du 3e Sommet de l’Union africaine à Addis-Abéba (Ethiopie).

Au chevet d’un continent miné par des guerres fratricides, la pauvreté, des maladies à potentiel épidémiques, les premières Dames ont mieux que quiconque leur partition à jouer ? Il reste que leur volontarisme doit être soutenu pour que les Africains soient libérés de toutes les peurs et à l’abri de besoins vitaux.

Marceline ILBOUDO (marceline9@yahoo.fr)
Sidwaya

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