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OBAMA : Ni mollesse, ni faiblesse, juste un brin de pacifisme

Publié le mercredi 27 novembre 2013 à 09h06min

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                OBAMA : Ni mollesse, ni faiblesse, juste un brin de pacifisme

La diplomatie américaine sous OBAMA ne satisfait pas les républicains (conservateurs) dont les plus durs estiment que l’Amérique fait preuve de faiblesse ; en particulier sur les dossiers sensibles de la guerre en Syrie et plus récemment encore pour ce qui est de l’Iran. C’est même le contraire qui aurait été surprenant à ce niveau de rivalité et sachant bien que le Président entame son deuxième et dernier mandat constitutionnel et que le jeu reste donc assez ouvert.

On peut s’en convaincre, si un Georges BUSH fils était toujours au pouvoir à la Maison Blanche, peut-être qu’à l’heure actuelle, les USA auraient déclenché une ou deux nouvelle guerres mondiales. Ce qui aurait eu le mérite de contenter les plus extrémistes.

Mais à y voir de plus près qu’est-ce le monde aurait gagné de plus sinon qu’un affrontement en sus et une hideuse comptabilité sans fin ; on ne se lassera jamais de le répéter, rien ne vaut la paix et il convient de la rechercher même jusqu’à la dernière seconde qui précède un bombardement ou des frappes de missiles.

C’est connu, l’on sait toujours quand une guerre commence. En revanche il est toujours impossible de prévoir quand elle va s’arrêter et surtout comment les conséquences seront gérées.

On peut toujours disserter sur les théories de la guerre préventive ou dissuasives… Une chose est sure en revanche, une guerre n’a jamais été et ne sera jamais rien d’autre qu’une guerre.

L’après-conflit

L’Irak post SADDAM, l’Afghanistan, la Libye en sont quelques exemples ; qui prouvent qu’une guerre ne se décrète pas. Et si l’on peut l’éviter, mieux vaut le faire ; le président américain en a donné la preuve, n’en déplaise aux lobbys des armements et autres exportateurs de violence.

Bien entendu le pacifisme ne doit pas se résumer à l’affirmation de simples principes conjoncturels et qui laisseraient la porte ouverte à toutes sortes de menaces sur la stabilité dans telle ou telle région du monde.

Et Barack OBAMA l’a sans doute assez bien compris ; lui qui gère aujourd’hui encore les dégâts causés par les décisions prises par son prédécesseur. Il sait tout aussi bien qu’il y a aura plus de mérites à n’avoir pas été pas artisan de conflit que partisan d’une confrontation. Ce qui ne le prive nullement du devoir de vigilance au même titre que l’ensemble des dirigeants de la planète.

C’est bien pour garantir à tous et à toutes le droit à la sécurité que l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ainsi que les communautés régionales ont été créées. Malheureusement, celles-ci restent minées par des contradictions et des luttes d’intérêts égoïstes ; lesquelles constituent autant d’entraves sur le chemin d’une gouvernance apaisée.

Juvénal SOME

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