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Général Tiémoko Marc Garango : Le Burkina peut se passer d’un Sénat !

Publié le lundi 26 août 2013 à 00h29min

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   Général Tiémoko Marc Garango : Le Burkina peut se passer d’un Sénat !

C’est sans aucun doute un autre point de vue qui vaudra son pesant d’or dans le débat actuel autour de la mise en place ou non du Sénat : celle du Général Témoko Marc Garango. En effet dans une interview récemment parue dans le quotidien l’Observateur et reprise par nos confrères de la télévision privée Canal 3, l’ex- Ministre des Finances et premier Médiateur du Faso prend nettement ses distances d’avec le projet de création d’une seconde Chambre au Burkina.

Il ne s’y est pas trompé le commentateur de la télévision privée Canal3 lorsqu’il affirmait que la sortie du Général Tiémoko Marc Garango constituait un nouveau tournant dans le débat qui se mène en ce moment sur le Sénat.

Et ce, à quelques jours de la remise officielle du rapport final du comité de suivi de la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles, convoqué par le Président du Faso.

Le Général Tiémoko Marc Garango, c’est sans aucun doute l’une des personnalités les plus respectées à l’heure actuelle sur la scène politique nationale. A la fois du côté du pouvoir que dans l’opposition et même au sein de ma société civile.

L’Homme, il est vrai, à été l’un des architectes de la modernisation de l’Economie burkinabè à travers sa politique de redressement et de rigueur entreprise à un moment ou le pays était dans une situation de crise : la ‘’garangose’’, que nombre d’étudiants ou de penseurs connaissent très bien, est bien inspirée de cette époque.

C’est donc dire que lorsqu’il parle d’un Sénat dont le Burkina peut aisément faire l’économie et réorienter les fonds vers d’autres secteurs qui en ont besoin, il sait sans doute de quoi il parle.

En tout état de cause, le Général s’est voulu clair : ce dont le Burkina a besoin, c’est un système parlementaire allégé et qui permette de faire l’économie des procédures et des moyens financiers. Lui dont le budget dit-il, est financé en grande partie par l’aide extérieure.

Sa sortie médiatique, il l’a mise sur le compte d’un devoir citoyen, pour lequel il s’est senti interpellé.

Juvénal Somé

Lefaso.net

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