L’occasion a été en réalité celle de la signature après relecture, de deux (02) conventions de partenariat par le PN-PTFM/LCP, l’une avec la FCPB et l’autre avec le FAARF. Cette signature de conventions de partenariat a été précédée du mot de bienvenue du directeur général de la FCPB suivi de l’allocution de M. Adama Rouamba, coordonnateur national du PN-PTFM/LCP qui salué l’accompagnement financier des deux (02) structures de micro- crédits au profit de son programme dont les bénéficiaires sont les femmes de nos zones rurales. Tout en invitant ses partenaires à l’opérationnalisation des termes des présentes conventions, le coordonnateur à indiqué que « le programme pour sa part après la signature des conventions, procédera à une large diffusion des différents documents auprès des acteurs de terrain pour une meilleure appropriation ».

Pour M. Daouda Sawadogo, Directeur général de la FCPB, « cette cérémonie marque le début d’une démarche de partenariat complémentaire dans les actions d’amélioration des conditions de vie des populations ». En effet, explique-t-il, la signature de la présente convention vient non seulement consolider les relations de son institution avec les Plates-formes multifonctionnelles, mais aussi améliorer l’accessibilité des crédits aux bénéficiaires des plates-formes multifonctionnelles en assouplissant les conditions relatives auxdits crédits. Mieux, précise-t-il, la signature de cette convention traduit « les engagements pris par nos structures de vaincre ensemble le cercle vicieux de la pauvreté ».

« Les femmes qui bénéficieront des plates-formes pourront avoir accès aux crédits FAARF », a indiqué la directrice générale du Fonds, Mme Bernadette Ouattara. Le partenariat matérialisé par la convention signée avec le Programme plates-formes multifonctionnelles induira donc l’accessibilité aux services du FAARF ; mais non la réduction du taux d’intérêt que perçoit l’institution de micro-finance sur les fonds prêtés. En effet, précise Mme Ouattara, « il n’est pas question de réduction du taux d’intérêt, parce que le FAARF doit aussi viser la rentabilité pour sa pérennité ».

C’est dans un climat d’engagement renouvelé et renforcé pour une meilleure conjugaison des efforts à l’endroit des populations à la base que les trois partenaires se sont quittés.

Fulbert PARE (Stagiaire)

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