La réunion de Ouagadougou a regroupé les responsables chargés de la mise en œuvre de la surveillance épidémiologique intégrée de la maladie et de riposte des ministres de la Santé des 13 pays de la ceinture méningitique. Pendant deux jours, il s’est agi pour la centaine de responsables d’échanger leurs expériences et connaissances en vue d’améliorer les capacités d’anticipation des systèmes de surveillance épidémique. Pour ce faire, ils ont formulé des recommandations.

Celles-ci sont relatives à la conduite d’études en vue d’identifier les facteurs liés à la forte létalité observée aucours des épidémies, à la supervision formative du personnel de santé et de laboratoire, au monitorage de la mise en œuvre de la surveillance renforcée de la méningite par l’application des procédures opérationnelles standards et l’utilisation des indicateurs de performance.

Les assises du 4e atelier inter pays ont également préconisé l’analyse des données au niveau opérationnel pour permettre la détection précoce des épidémies et la riposte, la mise en application d’arbre de décision pour le choix du vaccin pour la riposte et la mise en œuvre des recommandations du troisième atelier de Lomé en 2003. Il agira enfin de faire un plaidoyer auprès des partenaires internes pour la mobilisation des ressources en vue du financement des plans nationaux de riposte.

Pour le représentant de l’OMS, le docteur Mohamed Mahmoud Hacen, "les recommandations de Ouagadougou sont suffisamment éloquentes au regard de l’importance et de la gravité du problème de la méningite et des stratégies à mettre en œuvre pour réaliser des progrès significatifs dans les efforts pour réduire la mortalité et les handicaps liés à la méningite". Qaunt au représentant du ministre de la santé, le directeur de la lutte contre la maladie, il a indiqué que le département de la santé poursuivra ses efforts à travers l’élaboration de plans de prévention et l’organisation des journées nationales de vaccination (JNV).

Saturnin Nadoun COULIBALY
Ismaël BICABA