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Education pour tous : "La Renaissance", un modèle d’éducation et de formation intégrée inauguré

Publié le jeudi 7 octobre 2004 à 09h32min

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"Donner aux enfants déshérités ou handicapés les chances d’aller à l’école..." c’est le credo du complexe d’éducation et de formation intégrée, "La Renaissance" qui a été inauguré le samedi 2 octobre dernier au secteur 22, dans l’arrondissement de Sig-Noghin. La cérémonie inaugurale a connu la présence des autorités de plusieurs départements ministériels, communales et des populations de la localité.

"Un enfant seul peut faire chanter le monde, un homme seul peut le faire pleurer, quand les enfants auront gagné la parole, le monde aura gagné..." a entonné l’orchestre de l’école des jeunes aveugles essentiellement composé de handicapés visuels moteurs et qui a assuré l’animation tout au long de cette cérémonie. Bâti sur une superficie de 12061 m2, ce complexe est constitué d’un bâtiment administratif de six salles de classe, de deux magasins, d’une cantine scolaire, de latrines appropriées pour handicapés moteurs et d’autres pour les personnes valides, d’un forage, entre autres. Le coût global de ce complexe est estimé à 127 millions de francs CFA.

Les orphelins et enfants vulnérables (OEV) les handicapés visuels, moteurs, ainsi que les enfants normaux sont accueillis dans cette école. Les parents des enfants normaux honorent des frais d’inscription fixés à 25 000 F CFA tandis que les enfants avérés déshérités bénéficient d’une subvention.

C’est en 1999 que Boniface Wéddraogo alors directeur de l’école des jeunes aveugles, a eu l’idée de créer un centre de formation de cette envergure pour mettre à contribution son expertise. Aidé de quelques personnes, ils se constituent en association dénommée. "La Renaissance" présidée par le Dr Siaka Diarra, un handicapé visuel. Leur appel a eu un écho favorable auprès d’une famille anglaise "Borden" et d’une Fondation hollandaise "Force" et de la "Fondation BCF".

La Fondation BCF existe depuis 1997 et consacre ses moyens à l’Afrique au sud du Sahara dans le but d’aider les couches défavorisées à intégrer la société. Elle vient d’obtenir de d’Etat, l’autorisation de s’établir comme ONG. Forte de cet appui, l’association. "La Renaissance" annonce l’ouverture d’un collège, des ateliers de formation d’ici à 4 ans.

M. Mathias Comcobo, directeur général de l’enseignement privé représentant le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation a traduit la gratitude de son département quant à l’œuvre de cette association.

Gabriel SAMA
Yelkoussan Bertrand SOME(Stagiaire)
Sidwaya

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