Les frais de scolarité différenciés payés par les scolaires et étudiants dans les institutions publiques supérieurs des pays membres de l’Union est une "question épineuse" qui ne répond pas à l’objectif d’intégration sous-régionale. Si cette question ne trouve pas de réponses définitives, elle risque "de porter un préjudice à la construction de la citoyenneté de l’Union", selon le commissaire chargé du département du développement social, Rui Duarte Barros.

Cette rencontre préparatoire à la 3e réunion du Conseil des ministres sectoriel de l’UEMOA chargés de l’enseignement supérieur prévu pour le 5 septembre s’inscrit dans un contexte où la Commission en collaboration avec ses Etats membres, réalise une étude consacrée à l’enseignement supérieur sur le thème : "Pour une nouvelle vision de l’enseignement supérieur et de la recherche intégration, pertinence et qualité." La Commission qui se réjouit de cette rencontre, attend des propositions "concrètes" qui permettent de répondre aux besoins d’une formation de qualité.

Les participants aborderont également la question du financement des écoles inter-Etats. Pour le commissaire Duarte, ce point "répond au souci de la Commission de préserver les institutions inter-Etats d’enseignement supérieur mises en place de façon solidaire par nos Etats". De ce fait, la Commission attend que les participants proposent des solutions définitives aux arriérés de contributions accumulés par ces institutions. Les conclusions de ces travaux seront soumises à la réunion du Conseil des ministres sectoriel de l’UEMOA sur l’enseignement supérieur.

Aïsstou BANGRÉ,
Christophe TOUGRI(Stagiaire)
Sidwaya