Le programme de renforcement institutionnel du réseau des organisations de base et des plates-formes nationales dans le cadre de la lutte contre la désertification au Sénégal, Mali, Niger et Burkina Faso", est né de l’initiative du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles (ROPPA) d’Afrique occidentale. Il est appuyé par un groupe d’ONG italiennes de soutien au monde rural. Le Programme qui avait une durée de 16 mois (août 2002- novembre 2003) est à sa fin et l’heure est au bilan.

C’est pourquoi, la CPF en collaboration avec la FENOP, a organisé le 12 novembre dernier la journée nationale de restitution des résultats du Programme au profit des bénéficiaires. En outre, les participants (130 environ), venus des quarante cinq provinces du Burkina, ont reçu une communication du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, sur les aspects de la désertification. Cette communication a été suivie de débats-échanges en vue de dégager des pistes pour améliorer et renforcer le réseau.

Les points saillants de l’étude

Le document est composé de deux grandes parties. La première partie concerne les extraits tirés du document officiel du projet valable pour les quatre pays. Il y est question de contexte général des politiques et programmes de développement du secteur agricole et rural dans ces pays.

La deuxième partie du document est un rapport du programme au Burkina Faso. Dans ce rapport, il ressort que l’attente de l’objectif spécifique, celui d’accroître les capacités des organisations populaires du Burkina Faso en vue d’une participation plus active à l’élaboration et à la réalisation des programmes nationaux locaux de développement agricole et rural a permis la réalisation de plusieurs activités.

Il s’agit de la mise en place d’un réseau national d’information et communication des Organisations paysannes (OP), du recensement des OP, de la formation de cadres décentralisés des OP, de l’organisation des ateliers...

Pour le vice-président de la CPF, M. Nebnoma Sawadogo, ce programme a permis de mettre en place des antennes d’information dans six régions du Burkina Faso. Aussi a-t-il ajouté : "Je puis affirmer sans risques de me tromper que la mise en œuvre du programme a contribué fortement au renforcement de la concertation entre Op du Burkina, de leurs capacités de circulation de l’information". Ce sont là des acquis que "nous souhaitons renforcer" a conclu M. Sawadogo.

Le représentant du ministre en charge de l’Agriculture, M. Ibrahim Noumbié Sourabié, a dit que la lutte contre la désertification constitue l’une des préoccupations majeures de notre pays. De ce fait, a-t-il dit, "le programme est fédérateur et le bienvenu". Selon lui, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour soutenir les Op dans leurs actions de développement.

Aïssata BANGRE
Sidwaya