Il y a eu un grand bruit suivi d’un tremblement du bâtiment. Mais nous nous sommes dit que c’était le tonnerre. C’est après la pluie, quand nous sommes sortis du bureau, que nous avons constaté que c’était un pylône qui est tombé », nous apprend M. Gnanou Lassina, le directeur des sports de la commune de Ouagadougou qui a en charge, la gestion de cette infrastructure.

A présent, le stade n’est plus capable d’abriter un match en nocturne à moins qu’on y apporte les réparations nécessaires. En effet, c’est le sommet du pylône qui a été fortement endommagé. Et dans sa chute, il a déchiré le toit de la tribune côté Nord. Selon le directeur Gnanou, ce pylône portait en plus, des projecteurs qui illuminent le stade, des installations de la télévision nationale du Burkina.

Cette dernière avait installé notamment une antenne parabolique sur le mât aux fins des matchs qu’elle retransmet en direct. C’est donc dire que cette antenne a été également détruite. A notre passage le mercredi 27 avril dans la matinée, l’on n’avait pas encore estimé le coût des dégâts. « Nous avons fait appel à des techniciens pour nous faire l’état des dommages ».

Mais d’ores et déjà, M. Gnanou dit imaginer que ce sera une affaire de millions. « J’étais en train de négocier des financement pour remplacer les ampoules abîmées. Cette facture s’élevait déjà à 600 000 fcfa. Maintenant avec ces dégâts, imaginez ce que ça pourrait coûter », s’inquiète-t-il.

Quand nous quittions les lieux, une équipe de techniciens de la télévision nationale arrivait pour constater ce qu’ils ont perdu. Voilà qui vient compliquer davantage la tâche de la Fédération burkinabè de football. Si toutefois elle parvenait à débloquer son problème financier, elle sera sans doute handicapée par ce stade.

Léopold YE

Sidwaya