En éliminatoires chez les dames, la LONAB HC n’a pas pu contenir la formation algérienne de GSP dans le duel qui les a opposées hier dans le groupe B. La voie est ainsi barrée pour Fatimata Ouédraogo et ses coéquipières d’accéder aux demi-finales. Et pourtant, les Burkinabè avaient bien démarré la partie avec un 3 à 1 au compteur.

L’espoir était de mise avec le grand soutien du public. Au fil des minutes, les joueuses de l’entraîneur Boukaré Tiendrébéogo, vont baisser le rythme avec des maladresses devant les buts de l’adversaire et des erreurs de relance. Les Algériennes, habituées de ce genre de compétition et finalistes malheureuses de l’édition précédente à Cotonou, vont se ressaisir et prendre les commandes. A la mi-temps, le score était de 21 à 10 pour le GSP d’Algérie.

En seconde période de jeu, les Algériennes vont maintenir le pressing, creusant de plus en plus l’écart au niveau du score. Tout a été mis pour que les Burkinabè se retrouvent. Des consignes, des remplacements etc. n’ont pas permis de changer la physionomie du jeu des handballeuses de la LONAB HC. Au terme de la rencontre, le GSP s’impose par la marque de 42 à 22. La troisième victoire du GSP en trois matchs.

Dans le groupe A des dames, ce sont les équipes de Petro Atletico d’Angola et le FAP du Cameroun qui mènent la danse. Chez les messieurs, les équipes du Zamalek d’Egypte, le MINUH du Congo-Brazzaville, l’Inter Club Desportivo d’Angola et le JESES d’Algérie sont sur le chemin des demi-finales.

Fernand KOUDA

Appréciations du coach et de la capitaine de la LONAB

• Boukaré Tiendrébéogo (coach) : On aurait voulu remporter ce 3e match pour faire plaisir à nos responsables, à nos autorités, malheureusement, ça n’a pas marché, ce n’est la faute à personne, on va se repréparer pour la prochaine fois. Si on va tabler sur les résultats techniques, on dira que ce n’est pas satisfaisant, mais si nous faisons une comparaison avec les équipes qui sont de taille, nous ne sommes pas habitués à ces compétitions, donc par rapport à cela, nous pouvons dire que le résultat est acceptable, du moment ou on a senti quand même une progression dans l’ensemble du jeu, on ne doit pas s’alarmer..

• Fatimata Ouédraogo (capitaine) : par rapport à notre 2e match, on a un peu baissé les bras, en défense, ça n’allait pas, peut-être que l’adversaire était plus rapide que l’équipe précédente, mais dans l’ensemble, vu le niveau de l’adversaire, on peut dire que le résultat est acceptable. Nous sommes à une phase d’apprentissage, le bilan est positif, notre objectif était d’encaisser moins, quand on fait la comparaison des niveaux. Une chose est sûre, dans 5 ans, grâce à cette compétition et aux autres qui vont suivre, vous verrez que le niveau du handball aura progressé.

Propos recueillis par BK

Zamalek et Al Ahly, Frères « ennemis » même hors du Caire

Généralement quand des compatriotes se retrouvent hors de leur pays, il y a une solidarité qui se tisse autour d’eux. Mais, ce n’est pas le cas ici à Ouagadougou. Venus pour la compétition, de surcroît logés dans le même hôtel, le Zamalek et Al Ahly devaient en découdre entre eux, le 12 avril pour le compte des matchs du second tour.

Tenez ! Les deux équipes ont catégoriquement refusé d’embarquer dans le même car pour le palais des sports. Sur le terrain, la rivalité était âpre et heurtée entre eux, au cours du jeu, on aura enregistré plus d’une dizaine d’exclusions temporaires de 2 minutes. Au niveau des points, c’était également une course-poursuite, tu marques, je marque.

A la mi-temps, le score était de 16-13 pour le Zamalek. Au final, les Zamelkaouis l’emportent par 32-28. Le public aura assisté à un grand match aux allures de finale avant la lettre. Tout comme donc au football, la rivalité est omniprésente entre les « frères ennemis », même au-delà des frontières d’Egypte.

Barthélemy KABORE

Sidwaya