Préliminaires retour de la Ligue africaine des champions : ASFA-Y # Stade Mandji Le rendez-vous de Ouaga n’est pas une formalité
Dimanche, l’ASFA-Y reçoit le Stade Mandji, pour la manche retour des préliminaires de la Ligue des champions. Le Stade Mandji a promis de rendre la pièce de la monnaie à l’ASFA-Y. Ça tombe bien, le champion en titre du Burkina se porte mieux.
Le match retour devra être différent de l’aller. Ces retrouvailles entre l’ASFA-Y et le Stade Mandji s’annoncent sous le signe de la vengeance ou de la confirmation. Le coach du champion gabonais l’avait promis : « Je viendrai rendre la monnaie à l’ASFA-Y à Ouaga. J’ai vu l’équipe jouer, elle est très vulnérable », nous avait confié le coach du club gabonais.
Déstabilisation de l’adversaire ou menace réelle ? Le président de l’Association gabonaise des journalistes sportifs nous a tout de même confié que l’équipe a joué en- déjà de ses moyens. On nous avait annoncé du feu avec des joueurs tels que Fresnel Niem, et le Togolais de cette équipe, Atsou Ganion qui font partie des meilleurs buteurs du championnat gabonais. Mais ce jour-là, ces attaquants ont été des pétards mouillés.
Le premier n’a eu que 45 mn de jeu. Il semble que le Stade Mandji espère la qualification par la CAF d’une vague de jeunes joueurs qui suscitent beaucoup d’espoir au sein du club. Les seniors ont échoué, le club gabonais espère réussir avec « des gamins ». C’est là le football ! Minée par des problèmes récurrents de salaires impayés, la formation manque de fraîcheur.
Il reste que l’ASFA-Y en marquant deux buts « dehors » contre zéro encaissé, a marqué les esprits. Mieux, les "Jaune et vert" sont dans une forme étincelante depuis leur retour du Gabon. Bobo Sports, jusque-là leader, en sait quelque chose. Le président de la section football du club nous confiait : « La richesse de notre effectif nous permet de mettre certains cadres en repos.
La surcharge physique que l’on craignait ne nous fait plus peur ». Le coach lui n’a pas arrêté de passer en revue les images du match aller. Il l’a admis, son équipe va jouer et faire peur en défense. Quelle solution a-t-il envisagée ? « Le travail » a-t-il répondu. Nous n’en saurons pas plus. Toutefois, il promet de mettre tous les atouts de son côté.
Car contrairement ce qu’on peut penser, le coach Cheick Omar Koné ne pense pas que « la qualif » est dans la poche. « Je ne minimise jamais une équipe », a-t-il déclaré. Bonne nouvelle, le club ne déplore aucun blessé. Seul le capitaine, Ali Zoungrana, que l’ASFA-Y espère récuprer d’ici à là. Quelle sera l’option tactique de l’ASFA-Y ? « Que ce soit la qualification ou une victoire, avant tout, c’est la qualification, même match nul, c’est une qualification. Je joue pour me qualifier et surtout pour corriger les erreurs commises par mon équipe », a répondu Koné.
Les matchs en semaine n’étant pas programmés cette semaine, l’ASFA-Y a quelques jours pour répéter intensément ses gammes et nous livrer une bien meilleure copie.
Jérémie NION
Sidwaya