Le 19 avril 2005, la fumée blanche apparaissait sur le toit de la chapelle sixtine à 17h 56. Sur la place Saint-Pierre de Rome en Italie, le traditionnel habemus papam (nous avons un pape) est rendu publique. Ce cardinal Joseph Ratzinger à 78 ans est élu 265e Pape sur le trône pontifical. Il choisit le nom de règne, Benoît XVI, en référence à Benoît XV qui a guidé l’église dans la période difficile de la première guerre mondiale. "Sur ses traces, je désire participer à la réconciliation et à l’harmonie entre les hommes et entre les peuples", avait-il déclaré. C’est pourquoi sa devise est "coopérateur de la vérité". Quatre ans après, la nonciature apostolique au Burkina Faso s’en souvient encore.

Elle a organisé le 29 juin 2009 à Ouagadougou, une réception pour le quatrième anniversaire de pontificat de Benoît XVI. De nombreux diplomates, membres du gouvernement, évêques, prêtres et d’autres invités ont partagé la joie de l’Eglise-Famille au Burkina Faso. Une joie partagée, parce que selon le nonce apostolique, Vitto Ralo, l’église au Burkina Faso se porte bien et entretient d’excellentes relations avec les autres religions et les autorités politiques.

Mais, les quatre ans de pontificat de Benoît XVI ne se sont pas déroulées dans la quiétude. En effet, dès le 12 septembre 2006 à l’Université de Ratisbonne, le Pape déplorait toute violence commise pour des desseins religieux. Ces propos ont déclenché de vives réactions politiques et religieuses dans le monde.

Des réactions majoritairement négatives dans les pays occidentaux. Sur l’utilisation du préservatif, Benoît XVI est resté dans le sillage de son prédécesseur le Pape Jean-Paul II, en condamnant son utilisation. Toute chose que les associations de lutte contre le Sida lui ont reprochée. Outre ces quelques griefs qui lui sont portés, le souverain pontif Benoît XVI veille sur la bonne destinée de l’église en tant que ouvrier de la vigne du Seigneur.
Ad multos annos.

Gabriel SAMA et Jonathan YAMEOGO

Sidwaya