La séance organisée par le ministère de la Santé a réuni un certain nombre d’acteurs principaux avec l’appui des spécialistes de l’OMS (Bureau pays et inter-pays). Des présentations ont été faites sur la situation de la grippe, son évolution sur le plan historique et les axes d’un plan de riposte. La précision importante faite par les présentateurs est qu’un plan national doit prendre en compte tous les secteurs clés, être réellement multisectosriel et opérationnel. Les docteurs Adama Berthé, Michel Yao et Etienne Traoré ont insisté sur le volet opérationnel qui doit guider l’action des rédacteurs, afin que le document ne soit pas un plan de plus.

Des scénarii clairs doivent être décrits avec des actions ciblées et un budget à trois niveaux, court, moyen et long terme. Les échanges ont permis d’apporter des réponses aux préoccupations des participants. Un groupe de travail a été mis en place pour mieux étoffer le draft proposé, qui sera partagé avec les autres acteurs clés pour enrichissement. Des exemplaires de plans de pays de la sous-région ont été mis à la disposition de l’équipe restreinte de rédaction. Le directeur de la lutte contre la maladie a saisi cette occasion pour rappeler que des actions ont déjà été menées sur le terrain, au niveau des secteurs de la santé, des transports, entre autres. Dès le 5 mai dernier, le secteur de la santé a réuni huit départements ministériels pour la mise en place d’un comité. Une définition des cas a été envoyée au niveau décentralisé. De l’avis général, il ressort que les activités de sensibilisation doivent être menées en urgence.

Source : OMS/Burkina

Sidwaya