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Véhicules automobiles de l’Etat : Mise en route d’un diagnostic désormais obligatoire

Publié le mardi 23 juin 2009 à 02h09min

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Le ministère de l’Economie et des Finances vient de rendre obligatoire le diagnostic de tous les véhicules de l’Etat, tout comme l’est la classique visite technique. Pour accompagner la mise en application de cette nouvelle mesure, une journée de travail a été initiée au Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA) le 18 juin 2009.

Il y a une grande nuance entre la visite technique et le diagnostic auto. La première opération permet simplement de s’assurer de la bonne fonctionnalité des organes d’un véhicule (freinage, allumage, suspension, pneumatique, etc.), dans le respect des normes nationales de conduite automobile.

Cet examen est obligatoire pour tous les véhicules immatriculés dans notre pays. Le diagnostic par contre renseigne sur l’état technique réel du véhicule automobile. Tous les organes sont examinés et un accent particulier est mis sur le moteur.

Au Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA), les prestations en la matière sont : test de compression moteur, analyse du système de carburation, contrôle des systèmes d’injection à commande électrique, de la pollution, des systèmes d’allumage électronique, contrôle électrique de charge et de régulation, de la géométrie des trains, lecture des codes défauts des calculateurs.

Avant la circulaire rendant obligatoire ce genre de test, le diagnostic était volontaire. Pour établir une comparaison et dans un souci pédagogique, le directeur général de la structure, Mathieu Hien, a fait cette analogie : « Cette opération permet surtout de dialoguer avec les cerveaux électroniques des voitures. La visite technique, que vous soyez malade ou pas, vous êtes obligés de la faire.

Le diagnostic par contre est comme un bilan de santé ; il n’est pas obligatoire ». La rencontre du jeudi dernier au CCVA avait pour objectif d’échanger sur la mise en application de la circulaire relative au diagnostic des véhicules automobiles, précisons-le, de l’Etat.

Les partenaires à ce débat étaient les directeurs de l’Administration et des Finances (DAF), des départements ministériels, des institutions et des projets et programmes de développement. La cérémonie d’ouverture a connu la présence du secrétaire général du ministère des Transports, Mathieu Bouda, qui, sans ambages, a aussitôt loué cette initiative qui rend cet examen technique obligatoire en ces termes :

« C’est un autre défi que le CCVA, privatisé ou non, doit relever, malgré ses limites en ressources matérielles et humaines. Car, parallèlement aux efforts que le gouvernement déploie depuis 2007 pour réduire les dépenses en carburant, des efforts doivent également être déployés pour amoindrir les charges d’entretien des moyens roulants de l’Etat ».

Avant le début des travaux proprement dits, les visiteurs du jour ont été invités à se familiariser avec les nouveaux équipements du CCVA. Une découverte qui a permis aux uns et aux autres de se convaincre qu’en matière d’installations, le centre n’a pas à en rougir.

A suivi le lancement du site web qui est www.ccva.bf . A écouter le premier responsable de la maison, les propriétaires de véhicules doivent rompre avec les vieilles habitudes qui consistent à ne pas faire visiter leur moyen de déplacement du moment où celui-ci démarre au quart de tour ou tant qu’il n’y a pas de contrôle policier.

Issa K. Barry

L’Observateur Paalga

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