Université de Ouagadougou : Les prémices d’un centre de ressources informatiques
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Joseph Paré, le président de l’Université de Ouagadougou, Jean Koulidiati ainsi que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, François Goldblatt ont procédé, le 5 février 2009, à la pose de la première pierre du Centre de ressources informatiques de l’Université de Ouagadougou.
“Le XXIe siècle est le siècle par excellence des Technologies de l’information et de la communication.
Ces technologies marquent de manière spectaculaire la fin de la galaxie Gutemberg, l’inventeur de l’imprimerie, de telle sorte qu’à l’analphabétisme syllabaire semble se substituer celui de l’informatique.
Malheureusement, ce boom informatique n’a pas couvert l’ensemble de la planète de manière équitable”. Tels ont été les propos du ministre en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique Joseph Paré à l’occasion de la cérémonie de la pose de la première pierre du centre de ressources informatiques de la doyenne des université du Burkina Faso, le 5 février 2009. Financé par l’ambassade de France à travers le projet Réseau, cette infrastructure arrive donc à point nommé pour parer à la fracture numérique. Pour le président de l’Université de Ouagadougou (UO) Jean Koulidiati, la réalisation de ce centre permettra de renforcer les capacités et les aptitudes de ce temple du savoir en le rendant plus compétitif et plus attractif.
Ce centre est qualifié de “porte ouverte pour le savoir” du fait que de milliers d’étudiants pourront y accéder afin d’acquérir des connaissances variées et pointues pour compléter leur formation académique. Par ailleurs, le Pr Jean koulidiati a souligné que l’introduction de l’outil informatique pourra faciliter l’entrée du campus de Zogona dans le système Licence-Master-Doctorat (LMD). Selon l’ambassadeur de France, François Goldblatt, l’introduction de l’informatique dans la formation, loin de sacrifier à une mode, contribue au contraire à la modernisation des universités et favorise la mondialisation des connaissances.
“Le centre comportera une grande salle d’enseignement équipée de 253 postes de travail ainsi que quatre salles spécialisées dédiées aux visioconférences, aux enseignements, à la formation à distance et à l’information scientifique”, a expliqué M. Goldblatt.
Le coût du financement de ce vecteur du savoir est estimé à 200 millions de F CFA. Et selon toute vraisemblance, le joyau devrait être opérationnel dans six mois pour le grand bonheur des étudiants.
Edwige ZONGO (Stagiaire)
Sidwaya