LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Formation des jeunes filles démunies : L’exemple du CAFIP

Publié le mardi 6 juillet 2004 à 07h26min

PARTAGER :                          

Le Centre artisanal féminin d’initiation et de perfectionnement professionnel (CAFIP) a clos son année scolaire 2003-2004, samedi 26 juin, dans l’enceinte de l’établissement à Tanpouy au secteur 22.

Plusieurs manifestations ont marqué cette cérémonie de clôture : une représentation théâtrale, des animations culturelles, un défilé de mode, une exposition d’œuvres des étudiants et une remise de prix aux élèves.

Créé en 1993, le CAFIP est un projet de l’ONG "Sahel Solidarité".

Le CAFIP œuvre à favoriser l’autopromotion des filles déscolarisées, à assurer aux jeunes filles une formation professionnelle à des métiers générateurs de revenus et à préparer ces filles à une vie familiale et sociale. Les enseignements portent sur la couture, la broderie, la teinture, l’art culinaire, l’éducation à la vie familiale, le français, l’anglais commercial, le dessin d’art, la gestion et le marketing. Le centre recrute des jeunes filles déscolarisés ou démunies ayant le niveau du CM2 âgées de 13 à 19 ans. La formation au CAFIP dure 3 ans avec un régime d’externat. Cette année, le centre compte un effectif de 86 élèves répartis en trois promotions.

"En formant les filles à un métier rémunérateur, nous contribuons à la lutte contre la pauvreté. Les filles doivent s’auto-employer. Nous avons un projet d’installation des jeunes filles à travers leur équipement et des prêts. Seulement ce projet n’a pas encore de financement", explique Mme Salamatou Nikièma, la responsable du CAFIP. Soutenu financièrement par l’ONG "Terre des hommes Allemagne", le centre connaît des difficultés dans le recouvrement des frais de scolarité qui s’élèvent à 32 000 francs CFA. Cela au regard du profil des élèves qui sont généralement issues de familles démunies.

H. NANA
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique