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CHU Yalgado-Ouédraogo : Un bloc de réparation du visage

Publié le mercredi 7 janvier 2009 à 01h15min

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Le ministre de la Santé, Seydou Bouda et Alizéta Ouédraogo , présidente directrice générale du groupe Tan-Aliz, ont procédé le mercredi 31 décembre dernier à l’inauguration du bloc opératoire du service de Stomatologie et de la Maxillo-faciale.

Composé d’une salle d’opération, d’une salle d’anesthésie-réanimation, d’une salle de stérilisation, d’une salle de réveil et d’un vidoir, le bâtiment, qui a coûté 15 millions, est le fruit d’une contribution substantielle de la P.-D.G. du groupe TAN-Aliz. Côté équipement, la donatrice a fait don d’un moniteur estimé à 5 millions de nos francs.

Le bloc de la Maxillo-faciale permettra de « soulager de nombreux malades, qu’il s’agisse des victimes des accidents de la voie publique, des becs-de-lièvre, des séquelles du noma, qui, encore hier, devaient se rendre à Bobo ou attendre les missions chirurgicales pour obtenir des soins », a souligné le ministre de la Santé, avant de traduire à la donatrice tous les remerciements du gouvernement burkinabè, de la communauté hospitalière et des usagers. Ce cadeau de nouvel an est un joyau qui vient améliorer les conditions de travail des spécialistes qui étaient visiblement comblés de disposer, enfin, d’un cadre de travail flambant neuf pour soulager les malades.

Maladie de l’ignorance et de la pauvreté, le noma détruit le visage à moitié des enfants, et plonge les mères dans une profonde détresse. C’est cet instinct maternel, doublé de sa légendaire générosité à l’endroit du monde de la santé, qui a fait parler, une fois de plus, le cœur de la P.-D.G. du groupe Tan-Aliz. Pour madame Ouédraogo Alizéta, « il n’a rien de plus douloureux pour une mère que d’assister, impuissante, à la défiguration de son enfant au point de considérer qu’il s’agit d’une malédiction sans nom qui la frappe ».

Cette contribution de Tan-Aliz, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement du plateau technique, et d’accompagnement des efforts du gouvernement, a été saluée par tous. Le souhait est devenu réalité, car de cette unité « sortiront des enfants ayant la joie de vivre et redonnant à leurs mères leurs sourires perdus ».

L’Observateur Paalga

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