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Tour du Faso 2008 : Saïdou Rouamba annonce sa retraite

Publié le mardi 4 novembre 2008 à 02h14min

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Après la 10e et dernière étape du Tour du Faso le dimanche 2 novembre 2008, c’est dans la soirée, au Mess des officiers de Ouagadougou, qu’a eu lieu la cérémonie de clôture. Les coureurs, qui se sont distingués durant les 10 jours sur les routes burkinabè, ont été récompensés. Concernant le maillot de la combativité, il a été attribué au Français Christophe Vilpellet alors que Pierre Kiba s’apprêtait à monter sur le car-podium, croyant que c’est à lui qu’il allait revenir. Le fait marquant au cours de cette cérémonie, c’est l’annonce de la retraite de Saïdou Rouamba.

Lors de la remise des différents maillots après l’étape Kombissiri-Ouagadougou, l’animateur vedette du Tour du Faso, Sofiane Coulibaly, avait annoncé que le maillot de la combativité revenait à Pierre Kiba de l’équipe du Burkina A.

Ce dernier a été habillé sur le podium par le chef de Balkuy, qui avait à ses côtés, la directrice de la communication de la Sofitex, Hélène Traoré. Alors qu’on croyait que dans la soirée Kiba compléterait le tableau des coureurs les plus méritants, c’est finalement Christophe Vilpellet (France Pompiers) qui a reçu le maillot de la combativité.

Renseignements pris, on nous a dit que c’est sur la dernière étape que le Burkinabè a été désigné le coureur le plus combatif. Mais après le calcul des points sur l’ensemble des étapes, c’est à Vilpellet que ce maillot revient.

Nous pensons que les organisateurs auraient dû, sur-le-champ, rectifier ce que Sofiane a dit au lieu de le laisser induire les gens en erreur.

Les six coureurs qui étaient à l’honneur sont : Guy Smet (Maillot jaune, LCL Banque), Lionel Syne (Maillot vert, PMU’B-Lonab), Laurent Donnay (Maillot des sprints intermédiaires, Casteel Beer), Sadrak Teguimaha (Maillot du premier africain, ministère de la Santé), Bassirou Konté (Maillot de l’Intégration, UEMOA) et Christophe Vilpellet (maillot de la combativité, Sofitex). Ils ont reçu chacun un trophée.

Le vainqueur de l’édition 2008 a parcouru les 1226 km avec une moyenne de 41, 876 km/h. La moyenne de l’épreuve est de 41, 949 km/h. La meilleure équipe du Tour, c’est la Belgique suivie du Cameroun, du Team Reine Blanche (France), de la Libye, de l’UC Cholet (France) et du Maroc.

Le Burkina avec l’équipe A occupe la 8e place. Quant aux deux autres (B et C), ils sont classés respectivement 10e et 11e. C’est le Sénégal qui ferme la marche, la Sierra Leone n’ayant pas été classée pour avoir compéti avec quatre coureurs dont trois ont abandonné l’épreuve.

Pour aider le cyclisme burkinabè à aller de l’avant, France Pompiers a offert à la Fédération 35 000 euros pour l’achat de matériel sportif, les Pays-Bas 5 millions de F CFA et Team Reine Blanche 20 000 euros. Une société italienne a quant à elle remis des vélos et des maillots. A ce Tour 2008, le plus coureur burkinabè est Hamidou Yaméogo qui a reçu de Reine Blanche un vélo.

Les Etalons cyclistes, on le sait, n’ont pas henni sur leurs propres routes, mais malgré leurs contre-performances, le ministre des Sports et des Loisirs, Jean-Pierre Palm, a tenu à les encourager. Il a laissé entendre avant la fin de la cérémonie que chaque coureur recevra une enveloppe de 150 000 FCFA à l’exception d’Abdoul Wahab Sawadogo qui aura 200 000 FCFA.

Enfin, l’événement inattendu au cours de cette cérémonie a été l’annonce de la retraite du capitaine des Etalons, Saïdou Rouamba. C’est le directeur de l’épreuve, Laurent Bezault, qui a donné l’information. Depuis des années, le sociétaire de l’ASFA a toujours participé au Tour du Faso qu’il a gagné en 1991. Avant lui, Ernest Zongo avait raccroché, mais avec deux titres : 1995 et 1997.

Au palmarès du championnat national de cyclisme, le nom de Rouamba figure trois fois : 94-95, 99-2000 et 2002-2003. C’est un capitaine courageux et maintenant que le poids de l’âge commence à se faire sentir, il veut laisser la place aux jeunes. En tout cas, son expérience peut servir quelque part. Son amour pour la petite reine a amené les organisateurs à lui offrir un trophée. C’était émouvant quand Rouamba a brandi le bel objet d’art.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga

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