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Canonisation de Marie Eugénie : Des anciens de l’Assomption Burkina-Niger commémorent l’événement à Abidjan

Publié le mercredi 13 août 2008 à 11h15min

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Une délégation de l’Amicale des anciens élèves de l’Assomption du Burkina et du Niger a quitté Ouagadougou, le mardi 12 août 2008, pour Abidjan, en vue de participer à la commémoration de la canonisation de la fondatrice des Sœurs de l’Assomption.

Les délégations du Burkina et du Niger, environ 150 femmes, anciennes des collèges de l’Assomption ont pris le train, le mardi 12 août 2008 pour Abidjan en vue d’assister à la commémoration de la canonisation de Mère Marie Eugénie des Etablissements de l’Assomption de l’Afrique de l’Ouest, le 15 août prochain par des prières et des recueillements.

C’est en juin 2007 qu’a eu lieu à Rome en Italie, la canonisation de la fondatrice des Sœurs de l’Assomption par l’Eglise catholique. "Ce n’est pas la première canonisation. Il y en a certainement eu d’autres mais c’est la première à laquelle j’assiste dans ma vie de catholique", confie Clarise Ouédraogo, chargée de l’organisation de l’Amicale des anciennes des structures de l’Assomption du Burkina. Phénomène rare dans l’Eglise catholique, la canonisation porte un fidèle parmi les saints. Selon Odile Sadou Douramane, censeur au collège Mariama du Niger "Ce n’est pas toujours que des personnes sont déclarées bienheureuses par l’Eglise catholique".
Elle a en outre, indiqué que "nous savons que le processus de la canonisation prend du temps, vu les signes et miracles que cela demande". Le miracle opéré par Mère Marie Eugénie est la guérison d’une petite fille que les médecins ont déclarée condamnée d’une malformation physique prénatale. Sainte Marie Eugénie a été une femme qui a donné toute sa vie à Jésus Christ et à l’éducation de la jeune fille.

C’est ce qui a valu ses miracles, a déclaré Pauline Kondé, présidente de l’Amicale des anciennes des structures de l’Assomption du Burkina. Odile Sadou Douramane, chef de la délégation du Niger a ajouté "Nous avons quelqu’un qui intercède pour toutes les écoles de l’Assomption. Nous prions pour que ses vœux se réalisent : principalement l’éducation de la jeune fille". C’est pourquoi la commémoration à Abidjan est d’une grande importance pour ces femmes mobilisées autour de la fondatrice des Sœurs de l’Assomption. "Ce seront des journées de prières, de recueillements à l’honneur de Mère Marie Eugénie qui a œuvré toute sa vie pour les plus démunies et surtout pour la jeune fille", a affirmé Clarisse Ouédraogo. Avec (30) trente personnes, la délégation nigérienne est à moitié musulmane, toute chose qui traduit "l’harmonie entre musulmans et catholiques minoritaires dans ce pays".

Nayalgdo Paul SAWADOGO (nayalgdo@yahoo.fr)
(Stagiaire)

Sidwaya

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