On jouait la 75e mn au stade municipal, lorsque sur un contre des bleu et blanc de l’EFO, le ballon parvient à l’attaquant de couloir droit Georges Bonou dont le centre au 2e poteau qui sortait est ramené par Eric Dagbeï dans la surface de l’AS SONABEL. Oumarou Nebié en embuscade et d’un très beau geste technique trompe le gardien Alassane Bako. Les supporters stellistes peuvent enfin exulter dans une partie où ils ont eu par moment des sueurs froides. En effet, l’AS SONABEL a donné du fil à retordre au tout nouveau champion national l’EFO dans les 20 premières minutes de cette opposition où il y avait dans l’air, une revanche et une confirmation.

Si l’AS SONABEL a obtenu son 1er corner dans le 1er quart d’heure de jeu, l’EFO attendra la 28e mn pour avoir le sien et c’est à la 31e mn qu’elle a eu sa 1re véritable occasion nette de but. Sur un coup franc venu de la droite, Oumarou Nébié, décalé au 2e poteau et libre de tout marquage, reprend le ballon de la tête que le gardien de l’AS SONABEL, Alassane Bako sauve d’un dernier réflexe. A la 49e mn, c’est l’attaquant Hibrahim Bokoum qui ne profite pas du mauvais une-deux entre le gardien de l’EFO, Mohamed Kaboré et son capitaine Henri Traoré. Aux 63e et 64e mn, l’équipe des Electriciens se fera menaçante mais sera cueillie à la 75e mn par un but de Oumarou Nébié qui sera d’ailleurs l’unique du match.

Et pourtant, les bleu et blanc ont failli avoir le souffle coupé dans les arrêts de jeu. Félix Koné, de l’AS SONABEL s’est retrouvé en ce moment tout seul face au gardien Mohamed Kaboré, qui était déjà battu, et a choisi de shooter sur celui-ci alors qu’il avait la possibilité de le lober ou de trouver un partenaire sur sa gauche. L’EFO qui obtient son ticket pour les demi-finales aura comme adversaire l’USCO qui a battu le Canon du Sud par 2 buts à 0. Le quart de finale de Ouahigouya a vu la victoire de l’USO devant le BPFC par 1 à 0. Un but inscrit à la 66e mn par Jonathan Zongo. C’est sur ce même score et grâce à Madjabou Koumaï à la 42e mn que le CFO a pris le meilleur sur l’ASFB.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays