Selon son secrétaire général, « le MEFA utilise une méthode de lutte qui privilégie le dialogue comme moyen de résolution des problèmes ». D’après lui, c’est au bout de deux (02) mois de débats avec les autorités, que le mouvement a obtenu des résultats au profit des étudiants burkinabè.

Ce sont entre autres, l’acquisition d’une allocation financière auprès du FONER pour les étudiants qui avaient vingt-cinq ans dès leur première inscription à l’Université de Ouagadougou, l’octroi du prêt FONER à tous les anciens bacheliers, aujourd’hui inscrits en 2e année, l’acquisition du principe d’octroi du prêt FONER à tous les étudiants du 3e cycle, d’un montant qui réponde à leurs besoins financiers en ce qui concerne les frais de laboratoire, d’inscription et accessoires.

La pose de la première pierre le 03 avril 2008 du second restaurant universitaire central afin de désengorger le restaurant central actuel et l’organisation des élections de délégués d’étudiants après trois années successives de suspension sont aussi à mettre à l’actif du MEFA. De son avis, bien que tous les points de la plate- forme revendicative n’aient pas eu satisfaction, le MEFA salue l’état d’esprit dans lequel les autorités ont su apporter des solutions. Mais il reste quelques points non encore résolus. Il souligne que cela fera l’objet de leur bataille dans les jours à venir.

L’Université de Ouagadougou a été marquée ces derniers temps par des grèves à propos desquelles le MEBA donne sa position. D’après son secrétaire général, ledit mouvement a trouvé satisfaction à ses revendications sans suspension d’aucune activité académique. Il soutient que « suspendre les activités en faisant la grève serait nous pénaliser nous-mêmes, car nous sommes en pleine phase de programme de devoirs ». Il estime que les grèves provoquent le boycott des devoirs et cela entraîne chaque année des problèmes de dérogation des étudiants. Par ailleurs, le MEFA soutient qu’une note gouvernementale transmise à toutes les structures syndicales stipule que : « Le concours de l’internat (pour les étudiants en médecine) sera organisé et le nombre sera revu à la hausse.

La vaccination sera faite dans les établissements ou les services dans lesquels les étudiants sont en stage et ceux-ci seront associés pour finaliser dans les meilleurs délais, les textes sur les statuts de l’étudiant (stagiaire externe, stagiaire interne des hôpitaux dans les CHU ». Enfin, il préconise qu’en cas de grève, les étudiants s’attachent des banderoles rouges autour de la tête, tout en poursuivant leurs activités académiques.

Brigitte Poko OUEDRAOGO
(Stagiaire)

Sidwaya