Un moniteur qui était en examen avec un apprenant est tombé sur la scène. Ce moniteur est connu à Bobo comme un homme très rigoureux. Il est descendu de son véhicule « auto-école » interpella le chauffeur indélicat avant de lui confisquer le permis en demandant de passer retirer son permis à la Direction régionale des transports. La circulation était « mélangée » sur cette voie.

Les klaxons n’arrêtaient pas de sonner. Les usagers étaient tous furieux. Sur le champ, il y en a qui ont affirmé que le moniteur en question ne va pas hésiter à détruire le permis du chauffeur de taxi.
L’acte qu’il a commis au milieu de la route, mérite qu’il recommence à passer son permis.
D’autres pensent qu’il va retrouver son permis mais après avoir payé une amande amère.
Au grin, cette histoire a fait réagir les gens qui pensent qu’il y a de nombreux chauffeurs qui roulent sans permis. Pour le cas de notre taximan, il se peut même qu’il ne soit pas le propriétaire du permis qui a été confisqué.

Les autres pensent plutôt que le permis n’est qu’un diplôme. Il revient au chauffeur d’appliquer les règles du code de la route pour donner de la valeur à ce diplôme.
Il existe effectivement des chauffeurs qui, après avoir empoché leur permis de conduire, ne s’intéressent plus au respect des règles de la circulation. Il y en a qui le font exprès. Ils maîtrisent les règles du code de la route, mais refusent de les appliquer sauf sous la contrainte des autorités policières. Mais il y en a qui ne les maîtrisent point. Dans ces conditions le danger est encore plus grand. Au grin, les gens ont déploré ces chauffeurs audacieux qui mettent leur vie et la vie des autres en danger en roulant n’importe comment.

Aujourd’hui, la circulation est devenue très compliquée dans nos grandes villes. Les routes qui étaient conçues pour la circulation des engins à deux roues sont « inondées » de voitures « France au revoir ». Et si on ajoute ceux qui conduisent ces véhicules sans permis, cela est vraiment inquiétant.
Avis aux autorités compétentes en la matière afin de sécuriser nos routes.

L’Opinion