Première réunion du conseil scientifique de l’IPERMIC : Amener l’organisme sur l’orbite des performances
Du 4 au 6 février 2008, l’Université de Ouagadougou abrite la première réunion du Conseil scientifique de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).
L’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), organisme constitué en unité autonome d’enseignement supérieur et de recherche en sciences et technique de l’information et de la communication à l’Université de Ouagadougou, tient du 4 au 6 février 2008 son premier conseil scientifique.
C’est une instance qui réunit des sommités du monde de la recherche de l’Université de Ouagadougou, de l’Institut français de presse (IFP) et de l’Institut de recherche et d’étude sur la communication (IREC), tous partenaires à l’érection de l’IPERMIC.
Les participants au premier conseil scientifique de l’IPERMIC auront pour tâche de définir le statut de l’organisme, réviser les filières de formation, enfin de définir les conditions de recrutement des étudiants.
A l’ouverture des travaux, le ministre des Enseignements secondaire supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Joseph Paré, a invité les pionniers de l’IPERMIC de l’Université de Ouagadougou à faire en sorte que cet organisme puisse offrir à l’Afrique "des hommes et des femmes de médias compétents et responsables qui seront au service de la démocratie pluraliste et du développement en Afrique". Selon lui, la création de l’IPERMIC est une initiative du président Blaise Compaoré dont le souci constant est d’accompagner les médias africains dans la quête du renforcement de leur rôle dans la construction et l’édification de l’Etat de droit en Afrique.
"L’ancrage de la démocratie sur le continent requiert en effet la participation responsable et citoyenne d’une presse libre, indépendante et professionnelle au service du développement", a noté le Pr Joseph Paré. C’est pourquoi, il a souhaité que l’IPERMIC soit le creuset de la valorisation du capital humain et qu’il devienne une fierté pour le continent africain. Le ministre Paré a annoncé la dotation prochaine de l’organisme d’un siège à la hauteur des attentes de tous ainsi qu’une allocation financière conséquente pour un bon fonctionnement.
Ismaël BICABA
bicabai@yahoo.fr
Sidwaya