Venus des treize régions du Burkina Faso, les 200 participants à la VIe session ordinaire de la Coordination nationale du Plan d’action de promotion de la femme (CN-PAPF) ont réfléchi deux jours durant pour trouver les voies et moyens à l’épanouissement de "l’autre moitié du ciel". "Durant deux jours, vous vous êtes investis à analyser et à réfléchir sur les acquis et les insuffisances en matière de promotion de la femme et de la jeune fille burkinabè depuis la création du ministère de la Promotion de la femme", a relevé Mme Céline Yoda, ministre de la Promotion de la femme.

Ainsi le thème de la rencontre "Ministère de la Promotion de la femme 1997-2007, une décennie de promotion de la femme : acquis et perspectives", a permis aux participants de s’imprégner de deux communications, l’une portant sur les acquis et les perspectives de l’institution en charge des questions de la femme au Burkina Faso depuis sa création en 1997 à nos jours, l’autre ayant trait au point des engagements internationaux de notre pays en matière de promotion de la femme.

La deuxième communication a fait ressortir que le Burkina Faso s’est doté d’instruments juridiques internationaux importants pour la promotion et la protection des droits de la femme. Il reste simplement à parfaire leur application sur le terrain. Par ailleurs, les participants ont aussi fait des suggestions et dégagé des stratégies adéquates pour l’amélioration des conditions de vie des femmes "en vue de leur meilleur épanouissement dans tous les domaines (social, économique, politique) du développement", de l’avis de la ministre Céline Yoda.

Après avoir fait un état succinct des lieux qui donne les forces et les faiblesses du ministère, les participants ont proposé des stratégies qui visent à mieux impliquer tous les acteurs au niveau régional, national et international dans la mise en œuvre des programmes d’action en faveur des femmes et des jeunes filles, surtout en milieu rural. Elles ambitionnent également capitaliser et valoriser les actions de la société civile (associations, ONG) et des autres départements ministériels en faveur des femmes et des jeunes filles et mobiliser des ressources humaines au profit du ministère de la Promotion de la femme.

Au demeurant, à la fin des travaux, les participants ont recommandé la tenue d’un forum national sur la collaboration entre le ministère de la promotion de la femme, les ONG, associations etc., pour une synergie d’actions. Ils ont souhaité aussi que des indemnités spécifiques soient accordées aux agents du ministère de la Promotion de la femme et qu’un bâtiment approprié lui soit trouvé. De l’avis du premier responsable de la Promotion de la femme, ce dernier volet, grâce au soutien du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, commence à trouver une solution.

Charles OUEDRAOGO
charlesouedraogo40@yahoo.fr

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